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La picole, c'est mal.

Sam 20 Fév - 14:59
Je me réveille lentement, regardant mon portable histoire de voir l’heure, 5h30. Putain, dans deux heures et demi, je dois partir faire les tâches ménagères, fait chier. Je soupire avant de sentir une chaleur qui ne m’appartient pas. Je soulève la couette pour observer une jolie petite brune sous mes draps, Ina. C’est vrai que la journée d’hier a été mouvementée. Elle a terminé bourrée et je l’ai ramenée dans ma cellule ne sachant pas où la faire dormir. Je referme les yeux, la serrant dans mes bras, l’approchant de mon corps à moitié nu. Bah oui, je n’ai pas pris la peine de me rhabiller et elle, je l’ai déshabillée légèrement, le haut quoi, pour lui enfiler un sweat à capuche. Au moins, personne ne pourra voir que c’est Ina dans mon lit, je fais ça pour elle moi, sa réputation de gardienne risque d’en prendre un coup sinon. Mes camarades de cellules se sont couchées après moi et dorment encore j’imagine. Ina va devoir partir avant 7h si elle ne veut pas se faire griller ici avec la gueule de bois en plus de ça… Je l’ai sûrement mis dans la merde en l’emmenant là, mais je n’allais pas la laisser dans le couloir complétement ivre en plus de ça ! Je lâche un léger soupir, essayant de ne plus penser à rien. Ouai, faut que je me vide l’esprit parce que là je réfléchis beaucoup trop. Je repense au laser game, aux gages que j’ai donné et à ceux que j’ai reçu. Ça me fait sourire ouai, un vrai sourire amusé et non un faux réalisé par mes masques. Je me suis bien amusée, même si ce mdj tirait toutes les ficelles. Il sous entendait être plusieurs pourtant la voix était toujours la même. Après, l’autre ou les autres personne(s) n’a(ont) peut-être servi qu’à mettre en place le jeu et à donner des idées à la voix ? Raaah ça recommence, faut que j’arrête de penser bordel, pas que je me trouve de nouvelles questions sans réponses ! Un autre soupir s’échappe d’entre mes lèvres alors que j’essaye de retrouver le sommeil.

10 minutes d’écouler et je ne dors toujours pas. Bon bah quand ça veut pas, faut pas forcer. Ina semble toujours dormir profondément, elle a l’air tellement inoffensive quand elle dort… Je pose délicatement ma main sur son front pour enlever les quelques mèches qui y trainent, puis j’y dépose un doux baiser avant d’étouffer un petit rire. J’ai envie de voir la réaction qu’elle aura en se réveillant. Bon dieu, elle va me défoncé et m’enfermer en chambre d’isolement sans nourriture et sans boisson pendant 1 mois, avec seulement pour ami une tait d’oreiller sans l’oreiller qui va avec ! Oui je pars assez loin, des fois, bon okay souvent. J’ai hâte qu’elle se réveille !!! Non, je ne suis pas SM, loin de là ! Je repose ma tête contre le matelas, gardant la petite brune contre moi et faisant semblant de dormir.
Lexy Sanders
Lexy Sanders
Date d'inscription : 15/12/2015
Dim 21 Fév - 22:10




  message

Tu as bien dormi ? As-tu rêvé de Kristen ? Qu'est ce qu'elle dirait si elle te voyait avec cette gardienne ? Et toi, tu en penses quoi ? Tu n'es pas capable d'assumer une seule relation, la preuve, comment ça s'est fini avec Kristen? Minable.

Bref, tu pourras lui demander. Tout se sait un jour.  

Expéditeur: Inconnu
Date et heure: 01/01/2016 05h35
Maître du jeu
Maître du jeu
Maître du jeu
Date d'inscription : 16/03/2015
Mar 23 Fév - 21:37

Sanders
Lexy

Swatch
Ina

Ta gueule de bois
Doucement mon esprit se réveille, mes pensées se remettent en place et le sommeil me délaisse pour faire place à un sentiment d'inconfort, une migraine atroce. Je crève de chaud, je suis entouré par un tissu épais et dans des habits que je ne reconnais pas. J'essaie de me rappeler ce qui s'st passé pour que j'en arrive là, je me rappelle de mon état de faiblesse d'hier. Je m'inquiète, je garde le plus grand des calmes et laisse ma main doucement parcourir la tissue jusqu'à en trouver les extrémités, dans le plus grand silence possible. J'avais bien compris que je devais être sous une couette et sur un lit de prisonnière vue inconfort du matelas. Ma main arrive enfin à trouver un trou, des rayons de lumière. Sans hésiter et dans un élan de fougue je saute dans ce troue, m'attendant à rencontrer le sol, je préparais une roulade pour me réceptionner. L'opération c'était plutôt bien passée, excepter le fait que ma roulade m'a fait m'écraser sur le sol et que je m'étais exploser le dos.
J'étais là allongé sur le bitume froid, regardant vaguement autour de moi, comme réveil j'aurais pu faire mieux. J'étais bien dans une cellule de prisonnière personne à l'horizon, le seul bruit perceptible était un vague rire venant de derrière moi. Je me préparais mentalement à me lever, prise d'un seul coup par la flemmardise. Le sol est bien trop bas pensais-je. Ce qui me décida à décoller mes fesses du sol était la froideur intense qui commençait à me ronger la peau. Je me relève avec les mains. Je commence à sautiller, sautant de mon pied droit à mon pied gauche pour éviter le plus longtemps le sol, comme si celui-ci était brûlant.

J'analyse, quatre personnes présentes, toute endormie. Je fais un tour sur moi-même. Lexy, j'aurais voulu faire un compliment désobligeant mais en réalité je suis plutôt contente de la voir et de voir qu'elle est en un seul morceau. Moi j'ai l'impression que mon cerveau essaie de sortir de mon crâne. Je la regarde quelques secondes en souriant et commence à murmurer le plus calmement possible :

-"Qu'est-ce que je fous là ?"

J'en avais bien une petite idée mais je préférais entendre sa propre justification. Bon je n'allais pas rester là à sautiller sur place infiniment, je prends mon courage à deux mains. Je retire ce sweat beaucoup trop chaud, laissant apparaître mes abdos assez apparents et un simple soutien-gorge noir. Après avoir balancé le vêtement par terre, je viens me glisser de nouveau dans son lit. Beaucoup trop près d'elle pour que ça soit décent surtout dans de telle tenue. Mais rougit son rouge tomate, par la chaleur évidemment, mais avec toutes ses conditions réunies je savais qu'elle allait me titiller et bien plus que ça encore.
En fait ma question n'était pas si bête, sérieusement, qu'est-ce que je fous là ? MOI ?


Ina B. Swatch
Ina B. Swatch
Date d'inscription : 01/11/2015
Mer 24 Fév - 18:09
Je sens mon portable vibrer, je le regarderai plus tard car là, la brunette commence à bouger, madame s’est enfin réveillée. Je l’observe discrètement, je vois ses gestes sous le drap et sa « roulade » l’emmenant dos contre sol. J’ai envie de rigoler mais je ne fais rien, simulant toujours un sommeil profond. Et là, je ne sais pas trop ce qui lui prend mais elle se met limite à danser comme les gens d’une tribu Inca. J’ai loupé un épisode ? J’ouvre les yeux, m’amusant de ce spectacle, j’évite de réveiller les autres, je garde mon rire en bouche ne quittant pas la gardienne des yeux. Son regard rencontre le mien et son sourire provoque le mien.

-Qu'est-ce que je fous là ?

Je souris davantage suite à sa question. L’alcool ce n’est pas bon et j’en sais quelque chose. Je n’ai jamais eu de trou noir mais elle, elle a l’air d’en être victime. Elle finit par enlever son sweat, enfin mon sweat et…WHAT ?! Elle me fait un striptease là ou je rêve ?! Elle s’est sacrément décoincer la Ina, faut peut-être la faire boire plus souvent, non ? J’admire la scène sans rien dire, regardant chaque parcelle de son corps découvert. Elle est plutôt musclée et malgré ma tendance à me montrer perverse avec elle, c’est son tatouage qui m’attire l’œil dans un premier temps. Un dragon, ouai, une bête mystique qui lui recouvre entièrement le dos. Waw, il a dû faire mal celui-là. Moi aussi j’en ai mais ils ne sont pas si gros. Je souris intérieurement à mes conneries, comme toujours avant de sentir la chaleur de la jeune femme sur mon corps. Elle a l’air beaucoup plus à l’aise qu’à notre première rencontre, mais ses joues n’ont pas changé de couleur.

-C’est pas moi qui devrais rougir du « petit » striptease que tu viens de m’offrir ?

J’adore la voir gêné, c’est tellement mignon comme réaction. Je rapproche mon visage du sien pour parler encore un peu plus bas qu’avant. Oui, je fais tout pour éviter de réveiller mes camarades de cellules, ça vaut mieux pour tout le monde, surtout pour Ina.

-Tu ne te souviens pas de ce qu’il s’est passé hier ?

Je lui chuchote encore plus bas à l’oreille cette fois.

-Tu m’as embrassée dans le laser game.

Bon okay, je joue carrément avec ses nerfs, ils vont finir par fondre de gêne si ça continu ou au pire des cas, elle me refait le portrait comme il se doit. Allez fini les conneries ! J’esquisse un petit rire avant de reprendre.

-Non, en réalité t’as fini complétement bourrée et je t’ai ramené ici pour être sûre qu’il n’arrive rien à ma « petite » gardienne préférée.

Je reviens lui faire face avec un grand sourire après avoir bien insisté sur le mot « petite ».

-Et puis, c’est toi qui m’a dit dans le labyrinthe que tu ne voulais pas qu’on se sépare.

Mon masque de provocatrice perverse est revenu. D’ailleurs il va peut-être falloir que je regarde mon message, non ? Pas tout de suite, je suis bien trop occupée pour le moment.
Lexy Sanders
Lexy Sanders
Date d'inscription : 15/12/2015
Sam 27 Fév - 17:13

Sanders
Lexy

Swatch
Ina

Ta gueule de bois
Comme je l'avais prédit elle ne put s'empêcher de me titiller sur la rougeur de mes joues.

-"Je crève de chaud ."

Je savais qu'elle n'y croirait pas un mot mais je me justifiais tout au temps à moi-même qu'à elle. Elle rapproche son visage du mien, avec son petit sourire malsain. Un peu par réflexe et pour ne pas à avoir à supporter son regard je ferme les yeux. J'écoute cette prison que je n'avais jamais connue aussi silencieuse. Sa voix me murmure une réalité inenvisageable. J'ouvre de grands yeux, ils font face à son cou, son visage étant près de mon oreille. Elle laisse mon cerveau s’électriser quelques secondes avant de reprendre.

Oh la petite menteuse. J'avais eu l'impression de fondre de soulagement. De soulagement ? Cette réaction paraissait excessive non . Je cherche dans mes pensées, ma raison me crie qu'embrasser une prisonnière serais innommable. Il y autre chose, une toute petite voix, qui a bien trop peur d'exister, qui me susurre que si je suis soulagée c'est parce que je ne me serais pas rappelé de ce baiser.
Et puis il y a ce "préféré" qui résonne. Ce n'était rien, juste une façon de parler, un surnom affectif . J'aurais voulu que ça me mette du baume au cœur, que ce soit la preuve que j'ai tissé un lien avec quelqu'un mais ma raison me tient en laisse et m'empêche de l'apprécier. J'étais troublée. Des questions s'imposaient :

" Pourquoi tu as fais ça ?"

J'avais refermée les yeux et comme je savais que je ne supporterais pas la question "fais quoi ?" je rajoutais :

" Pourquoi tu ne m'as pas laissé là-bas ?"

J'avais besoin d'entendre des explications. Tous c'était déroulé trop vite et totalement hors de mon contrôle. Il fallait que j'arrive à trancher entre les deux émotions qui me scindent. Voilà tout ce que j'ai réussi à faire c'est foutre un froid. Faites qu'elle ne me déteste pas !

Ina B. Swatch
Ina B. Swatch
Date d'inscription : 01/11/2015
Lun 29 Fév - 0:45
Je regarde la jeune femme attentivement. Elle semble perdue dans ses pensées les plus profondes. A quoi peut-elle penser ? Je n’en sais rien mais elle a l’air d’avoir les idées confuses. Je retiens un petit rire au fond de ma gorge pour ne pas la mettre davantage mal à l’aise. Ses réactions sont des plus intéressantes, je m’ennuie jamais avec elle, c’est sûr.

-Pourquoi tu as fais ça ?

Que veut-elle dire par là ? Pourquoi j’ai inventé l’histoire du baiser ? Je souris en la voyant fermer les yeux. Mademoiselle ne supporte pas mon regard ? Elle est trop chou quand elle est gênée, vraiment !

-Pourquoi tu ne m'as pas laissé là-bas ?

Sa question me surprend dans un premier temps puis j’esquisse un petit rire, gardant mon masque de perverse.

-Imagine si je t’avais laissé, tu ne te serais jamais retrouvée dans mon lit après, ça aurait été triste, non ? Je n’aurais pas pu te voir dans cette tenue et…

Je laisse mes doigts glisser sur son dos entièrement découvert, retraçant lentement les bords de son tatouage.

-La vérité c’est que je me voyais mal te laissé dans un endroit pareil alors que tu étais complétement sans défense.

Je souris sincèrement, continuant mes tracés dans son dos, doucement, comme si je touchais de la porcelaine qui pourrait se briser à tout moment. Ina aime avoir le contrôle sur ce qui l’entoure, notamment les prisonniers. Mais elle aime surtout avoir le contrôle sur ses émotions j’imagine. Dommage qu’elle soit tombée sur moi. Je rigole intérieurement de ces pensées avant de reprendre.

-Tu sais, on a beau être des prisonniers, on reste humain. Il y a simplement eu un moment dans notre vie où ça a dérapé et nous voilà menottés. Je te vois prendre tes distances avec les prisonniers mais au fond on est comme vous. Une personne ne peut pas être toute blanche ou toute noire, enfin c’est ce que je pense.
 
Je souris à nouveau, laissant son dos tranquille pour venir déposer un baiser sur son front. Mon regard toujours posé sur elle, je range mes mains pour le moment afin d’éviter qu’elle n’explose. Je tiens à ma tête quand même !

-Pourquoi un dragon ?

Oui, changeons de sujet pour faire redescendre la chaleur.

-Parle-moi de toi Ina, j’aimerai en savoir plus sur toi, sur tes rêves, sur tes craintes, sur tes désirs.

J’ai légèrement plus insisté sur le mot désir. Bah quoi, j’essaye de la mettre plus à l’aise mais pas trop non plus. J’adore la voir gêné, c’est si inhabituel de la voir comme ça dans cette prison.
Lexy Sanders
Lexy Sanders
Date d'inscription : 15/12/2015
Jeu 3 Mar - 17:55

Sanders
Lexy

Swatch
Ina

Ta gueule de bois
Je déchante face à sa blague, non, je t'en supplie répond moi sincèrement, je ne pourrais pas le supporter.Je déchante face à sa blague, non, je t'en supplie répond moi sincèrement, je ne pourrais pas le supporter. Comme si elle avait compris mes supplications, elle le fit aussi tôt. C'était une réaction logique, je pensais que ça l'était plus ou moins pour tout le monde, jusqu'à cette prison. Certaines brutes m'auront fait oublier ce coter humain qu'on a tous, tout le monde n'est pas cette bête assoiffée de sang qui ne vit que pour défier mon autorité, Lexy en est la preuve. Elle a carrément fait preuve de bienveillance envers moi, malgré toutes les odieuses choses qu'on peut entendre à mon sujet. Malgré qu'elle ne sache rien de moi. Elle a raison, je ne devrais pas les mettre tous dans le même sac, mais c'est si fatiguant. C'est tellement plus facile de frapper tout ce qui ose sortir de la limite que j'ai tracée. Je ne suis pas aussi honorable que je l'aimerais.

J'avais envie de lui sauter dessus, de me laisser emporter par ses bras, qu'elle mène la danse et qu'elle me fasse danser, juste une étreinte. Garder le contrôle en permanence n'est pas chose, et ne me rend pas forcement heureuse, mais je dois rester forte, comme d'habitude ...

Je frissonne au contact de ses doigts filant sur mon dos, je la laisse faire. Elle a remarqué mon tatouage, il est assez imposant, il faut dire. Je lui réponds calmement un petit bout de ma vie :

"Je l'ai fait avant de m'installer sur cette île comme un envol, un nouveau départ. Mais je suis loin d'être un mignon petit oiseau."

J'avais les yeux clos, laissant comme seul contact avec le monde, la douceur de ses doigts et son odeur. Elle aussi avais l'air d'avoir le même sentiment que moi, en savoir plus. Comment douter de sa bonne volonté.

"Je ... hum. Par où commencer ? Par le plus ironique ? Dans ma jeunesse, j'étais très turbulente, je me suis calmé dès ma première garde à vue. À l'époque, je prônais l’anarchie, je pensais que le monde nous appartenait et que je lui changerais la face. Une vraie petite rebelle. Quelle connerie."

Je rie d'ironie, aujourd'hui je serais volontiers aller me botter le cul.


Ina B. Swatch
Ina B. Swatch
Date d'inscription : 01/11/2015
Jeu 3 Mar - 21:41
-Je l'ai fait avant de m'installer sur cette île comme un envol, un nouveau départ. Mais je suis loin d'être un mignon petit oiseau.

Je n’ai pas pensé une seule fois le fait qu’elle pouvait être un petit oiseau bien docile. Il suffit d’interroger les prisonniers et pas mal ont peur de la petite gardienne. Elle s’entendrait bien avec Abigail… Elle parle de nouveau départ ? Elle veut donc oublier une partie de son passé ?

-Je ... hum. Par où commencer ? Par le plus ironique ? Dans ma jeunesse, j'étais très turbulente, je me suis calmé dès ma première garde à vue. À l'époque, je prônais l’anarchie, je pensais que le monde nous appartenait et que je lui changerais la face. Une vraie petite rebelle. Quelle connerie.

Elle est allée en garde à vue ?! Je suis étonnée mais dans un autre temps ça expliquerait son comportement de maintenant. Le monde nous appartient ? Les gens ont tendance à penser ça, mais malheureusement ils apprennent très vite à leurs dépens que ça ne fonctionne pas comme ça. Je crois qu’enfaite c’est le contraire, nous subissons ce monde, la vie, nous ne sommes que des marionnettes. J’esquisse un petit rire.

-Je t’imagine en rebelle, ça devait t’aller à ravir ma p’tite brune.

Je dis ça sur le ton de la rigolade, même si je pensais mes mots. Je contemple son visage longuement. Elle est vraiment jolie mais ce n’est pas le moment de fantasmer.

-Le monde est imprévisible, la vie peut être difficile pour certain comme elle peut être rose pour d’autre. Aucun individu n’a pu choisir sa famille mais on est tout de même capable de faire des choix ? Au final, qu’est-ce qui nous pousse à en faire ? On est tous les victimes d’un destin qui se finira, pour sûr, par la mort.

Je me remets sur le dos, observant le plafond avant de fermer les yeux. Je vois ma mère, mon père, ma sœur, je peux les reconnaitre mais pourtant, je n’ai pas l’impression de savoir qui ils sont réellement. Je ne sais pas grand-chose d’eux, limite ce sont des inconnus. Je ne me rappelle pas de la dernière fois où j’ai pu parler avec ma mère sans qu’elle porte ce regard méprisant sur moi. Je me vois jouer à la console avec ma sœur mais de quoi avons-nous parlé ? J’en sais rien, j’ai seulement les images. Quant à mon père, je ne me rappelle même plus du son de sa voix. Je suis pitoyable, un être qui n’aurait sûrement jamais dû voir le jour mais qui est pourtant bien là. Je souris.

-Nous subissons ce monde, voilà tout.

J’ouvre les yeux, revenant au moment présent, me tournant de nouveau vers la gardienne, replongeant mes émeraudes dans ses noisettes.

-Que cherchais-tu à fuir en venant ici Ina ? Essayes-tu de te repentir de ta conduite déviante en passant du côté de la loi ?

Car au final, les lois ont été écrites par des personnes comme nous. Sont-elles justes ? Là est la question. Je reviens caresser doucement son dos, sa chaleur me manquait.
Lexy Sanders
Lexy Sanders
Date d'inscription : 15/12/2015
Jeu 10 Mar - 20:18

Sanders
Lexy

Swatch
Ina

Ta gueule de bois
Ses mots sont terriblement justes, c'est horrifiant. Ils ont l'air de raisonner dans sa tête, comme si chacune de ses phrases faisaient écho à ce qu'elle avait pu vivre. Elle parle tout particulièrement de famille, comme si c'était elle qui décidait de notre vie. Il est vrai que nos parents sont censés nous former à devenir des adultes, mais il ne régisse pas notre vie. J'ai toujours eu une relation pleine d'amour avec mes parents alors qu'on était très différent, à vrai dire, je les trouvais même inintéressants, eux et leur vie banale.
À l'écouter sa vie n'a pas été rose à cause de sa famille. Qu'est-ce qui a bien pu lui arriver. Elle semble perdue dans ses pensées, son esprit doit afficher des images fixer au plafond. Elles me sont inaccessibles, pourtant, je ne peux m'empêcher de le regarder aussi, comme si j'allais apercevoir ou comprendre quelque chose. Comme pour balayer ces images, (ces souvenirs ?), elle ferme les yeux. Son sourire parait si triste.

Elle se tourne vers moi, et si un jour moi aussi, je devenais un souvenir triste affiché au plafond, qu'on essaie d'oublier. Comment va évoluer notre relation ? C'est ce que je vouais, du changement, de nouveaux visages, de nouveaux ou pensés, toujours aiguiller par mon désir de justice. Le moment présent semble figer dans le temps.

Ses longs cheveux blonds tombent en cascade et semblent interminable, les ondulations rebelles. Ses traits fins et ses yeux aguicheurs qui lui donnent ce regard intense. Un esprit rebelle dans un corps de princesse, un esprit sensible torturer par la vie. J'ai envie de la faire sourire de joie, moi. Elle me tire de mes douces pensées, qui m'avaient attirer un léger sourire.

" Je crois que je n'ai rien à prouver au monde. Je sais ce que je suis et peu importent mes actes passés. Je suis là ... Pour accomplir le devoir que je me suis donné."

Je n'en rajoute pas plus. Tous les jours, je me demande pourquoi je reste, je ne me suis pas offert la vie la plus facile, pourtant, je sais parfaitement que ce qui me rend vraiment heureuse, ce sont ces petits de bonheur simple et pur sans artifices. Alors je reste là parce que ce que je fais est important et parce que je ne suis pas du genre à abandonner.

" Raconte-moi toi aussi, ta vie ... Ce que tu fais ici. Et pourquoi pas, ces choses qu'on a envie de crier sur tous les toits, mais que la force nous manque, ou même, c'est petit pensés qui nous effleurent qui n'ont pas autant de sens que ce qu'on voudrait."

J'aime sa voix, j'ai envie de l'entendre parler. Pas comme une machine, mais avec un peu d’âme dans ses mots.
Ina B. Swatch
Ina B. Swatch
Date d'inscription : 01/11/2015
Sam 12 Mar - 2:37
Elle sourit encore, c’est mignon. Je me demande à quoi pouvait-elle penser pendant que je faisais mon monologue sur la vie. Peu importe, j’aime l’expression qu’elle affiche.

-Je crois que je n'ai rien à prouver au monde. Je sais ce que je suis et peu importent mes actes passés. Je suis là ... Pour accomplir le devoir que je me suis donné.

Un devoir ? Un but ? Quel est le mien ? Je n’aurais pas dû naitre et pourtant je suis bien là. Alors quoi ? Qu’est-ce que je fiche dans cette prison ? J’essaye d’en savoir plus sur les gens qui m’entourent mais ne devrais-je pas en savoir plus sur moi ? Sur ce que j’aimerais faire, aimerais être ?

-Raconte-moi toi aussi, ta vie ... Ce que tu fais ici. Et pourquoi pas, ces choses qu'on a envie de crier sur tous les toits, mais que la force nous manque, ou même, c'est petit pensés qui nous effleurent qui n'ont pas autant de sens que ce qu'on voudrait.

Elle veut en savoir plus sur moi ? Mais pourquoi ? Ma vie n’a rien de très intéressant et je n’aime pas la raconter. Tout ceci ne concerne que moi et pourtant, je sens ma voix monter, je veux qu’elle en sache plus sur moi.

-J’aime pas mes yeux, c’est les mêmes que les siens. Pourtant, elle ne m’a jamais reconnu comme sa fille. Je n’ai jamais compris pourquoi elle me détestait tant. Je ne suis qu’un brouillon alors elle en a fait une autre, qu’elle a chérie, aimée, dont elle s’est occupée.

Tous ces mots me font mal, tous MES mots me font mal. Pourtant, ils reflètent parfaitement la réalité, ce qui rend la chose d’autant plus douloureuse.

-Mon père lui, je ne sais pas vraiment quoi en dire. Il était là sans être là.

J’essaye de lui sourire mais je n’y arrive pas. Mes masques ne sont plus, je suis totalement à découvert et je n’aime pas ça. Pourquoi mes masques sont tombés d’un seul coup ? Parce que je parle de ma vie ? Non, parce que c’est Ina face à moi et pour une raison qui m’échappe, j’ai toujours un moment de faiblesse face à elle, comme sur le toit.

-Ce que je fais ici ? Comme tous les autres prisonniers j’imagine. A un moment dans ma vie ça a mal tourné, alors me voilà à Ciguèstraz.

Je me mets à rire, doucement pour ne pas réveiller les autres. Un rire moqueur. Oui, je moque de moi-même. Tsss, je suis pitoyable, je n’arrive même pas à garder mes masques face à elle et j lui déballe des informations sur moi. Depuis quand fais-je ça ? D’habitude c’est moi qui mène la danse et là, j’ai complétement perdu le fil de la mélodie. Pathétique. Je me remémore tous mes mots et je me dis qu’au final, j’ai toujours été seule. Après tout, on ne peut compter que sur soi-même, non ?

-Je t’envie Ina.

Je ferme les yeux. Je dois retrouver mon calme, arrêter de parler sans cesse, de déballer ma vie à la gardienne. Oui, je dois retrouver mes masques, je ne veux plus ressentir cette boule qui me noue l’estomac. Je ne veux pas lui montrer que je suis faible, pas à elle. Je continue mes caresses dans son dos, essayant de stabiliser  mes émotions qui font le bordel dans ma tête. Virer l’image de ma « famille » qui m’envahi l’esprit. Je dois penser à autre chose, à quelqu’un d’autre. Je vois la petite brunette et cette image me fait sourire. Voilà, c’est mieux comme ça, beaucoup mieux.
Lexy Sanders
Lexy Sanders
Date d'inscription : 15/12/2015
Dim 13 Mar - 20:04

Sanders
Lexy

Swatch
Ina

Le fil de la vie
Ainsi, j'avais tapé juste, elle n'avait pas du tout eu une enfance heureuse loin de là. Elle se sentait comme le rejeton élevé par personne et n'osait pas me parler de son fameux dérapage. La vie est injuste, ce n'est pas nouveau. Je ne supporte pas de ne pas avoir été là pour changer les choses dans sa jeunesse, je sais que ce n'est pas ma faute, mais si j'avais su ! C'est ce que je me suis dit tout au long de ma vie "si j'avais été là, si j'avais su". C'est ce qui m'a poussé à devenir flic, pouvoir, faire ma part des choses et rétablir un équilibre dans l'injustice. Pourtant, mes rêves d'héroïne sont vite tombés à l'eau, le monde est bien trop dur. Est-ce uniquement de la rancœur qui m'a poussé ici ? Est-ce toute ma frustration que je déverse dans les couloirs ?
Je n'ai pas su combattre le crime, alors si je peux au moins rallumer .. ou juste allumer, la flamme qui anime Lexy et lui donner un peu d'espoir et l'envie de vivre. J'ai envie de lui répéter inlassablement que je serais toujours là.


"Tu n'as pas à penser à ta famille. Tu n'as pas à te torturer avec ces mauvais souvenirs, ils appartiennent pour sûr au passé. Il reste un million de choses à vivre et ce n'est surement pas quelques années derrière des barreaux de vivre !"

J'avais un ton plein de conviction, plein d’enthousiasme et je m'appliquais pour ne pas hurler au monde à quel point on pouvait vivre et que personne ne pouvait nous en empêcher. Je reprends un ton calme, j'allais lui expliquer ma vision des choses, ce qui me donnait se coter positif qu'on peut m'envier.

" Le bonheur, ce n'est qu'un cycle. Pour certain, il commence dans la douleur et pour d'autre dans une immense joie, mais au final dans une vie, on finit toujours par en connaitre les deux coter. Si tu es triste aujourd'hui, c'est que tu étais heureux hier. Si tu veux pouvoir sourire, il faut accepter les pleures. Sinon tu finiras comme un cadavre sans émotion. "

Je lui souris tendrement, me rapprochant encore un peu plus d'elle. Je suis là, près de toi, je me mets à nue aujourd'hui parce que je m'autorise la joie. Je te fais confiance, je dépose dans tes mains le couteau qui m’achèvera si l'envie t'en prend. Je te donne l'occasion de me serrer fort, et de ne jamais me laisser tomber.

"Tu as été triste, ok. C'est qu'une partie du processus. Maintenant tu as toutes les cartes en main pour bien t'entourer. Il faut juste que tu t'autorise à vivre, maintenant."

J'aimerais tellement que mes mots la touche tout autant que moi.
Ina B. Swatch
Ina B. Swatch
Date d'inscription : 01/11/2015
Lun 14 Mar - 14:32
-Tu n'as pas à penser à ta famille. Tu n'as pas à te torturer avec ces mauvais souvenirs, ils appartiennent pour sûr au passé. Il reste un million de choses à vivre et ce n'est surement pas quelques années derrière des barreaux de vivre !

Ne pas penser ? C’est tellement simple à dire, mais à faire… Comment ne pas penser à mon passée alors que c’est lui qui m’a forgé ? Je suis ce que je suis à cause de mon passé et ne pas y penser reviendrait à me changer tout entière. Me torturer est un grand mot. Je l’ai acceptée, ma vie, même si elle n’a pas été toute rose, je ne peux rien y faire, rien changer. Gardant les yeux fermés et le petit sourire qui orne mes lèvres, j’écoute chacun des mots prononcés par Ina. Elle essaye de me remonter le moral, je l’entends dans son timbre de voix. Elle est mignonne.

-Le bonheur, ce n'est qu'un cycle. Pour certain, il commence dans la douleur et pour d'autre dans une immense joie, mais au final dans une vie, on finit toujours par en connaitre les deux coter. Si tu es triste aujourd'hui, c'est que tu étais heureux hier. Si tu veux pouvoir sourire, il faut accepter les pleures. Sinon tu finiras comme un cadavre sans émotion.

C’est vrai, je suis totalement d’accord avec ses mots. Une vie est grise, elle a forcément connu le noir comme le blanc. D’où viennent le Ying et le Yang d’après vous ? Sa dernière phrase m’a tout de suite fait penser à Cassiopée. En me cachant derrière mes masques, est-ce que moi aussi je serais un cadavre ? Peut-être, qui sait. Si j’utilise mes masques, c’est pour une bonne raison Ina. Ses phrases me réchauffent quand même le cœur, preuve que je n’ai pas encore perdu toutes émotions. Je la sens se rapprocher de moi, je continue les caresses dans son dos, un sourire plus large aux lèvres, sans faire un geste de plus, je l’écoute attentivement.

-Tu as été triste, ok. C'est qu'une partie du processus. Maintenant tu as toutes les cartes en main pour bien t'entourer. Il faut juste que tu t'autorise à vivre, maintenant.

« Maintenant tu as toutes les cartes en main pour bien t’entourer », cette phrase a un double sens. L’a-t-elle fait exprès ? J’ouvre les yeux, laissant me regard détailler le sien puis son sourire. Elle est vraiment belle et si proche de moi… Ma main remonte lentement son dos pour venir se poser délicatement sur sa joue. Un petit sourire en coin, je prends enfin la parole.

-Je m’autorise à vivre car si je ne le faisais pas, je donnerai satisfaction à ma mère et c’est hors de question.

Je dépose un baiser sur son front avant de venir coller le mien au sien, ma main commençant à jouer avec une mèche de ses cheveux.

-Je savais que sous tes airs de dure à cuire se cachait un grand cœur.

J’esquisse un petit rire embrassant par la suite son petit nez tout blanc.

-Tu as un pouvoir sur moi que personne n’a, c’est assez déstabilisant je dois t’avouer.

Ma main revient dans son dos pour coller son corps au mien. Mes lèvres se posent gentiment sur son menton avant de s’arrêter à quelques millimètres des siennes. Je peux sentir son souffle, une infime distance nous sépare. Comment fais-tu pour briser mes masques Ina ? C’est peut-être moi qui manque d’entrainement au fond ? Je m’en fous, j’ai envie de l’embrasser. Des bruits dans le couloir attirent brusquement mon attention. Putain, il doit déjà être l’heure du p’tit dej’. Tsss, le temps est passé tellement vite en sa compagnie… J’embrasse sa joue avant de venir lui chuchoter à l’oreille d’une voix suave. Ne serait-ce pas le masque de perverse qui revient à l’attaque ?

-La prochaine fois j’aurais tes lèvres ma p’tite Ina…

Je déteste ce bruit de casserole le matin. Je soupire avant de chuchoter une dernière petite chose à la brunette.

-Attends qu’on soit toutes sorties de la cellule comme ça t’auras pas de problèmes.

Je finis par me lever, attrapant mon portable sous mon oreiller, enfilant un t-shirt qui traine sur mon bureau puis je sors de la cellule pour me diriger vers le réfectoire. C’est chiant de devoir se lever à une heure pareille... Il me manquait une minute et… Je souris intérieurement avant de regarder le sms que j’avais reçu plus tôt. Inconnu ? Tsss, la seule personne qui est au courant de ma relation avec Kristen c’est ce salopard de mdj. En plus, maintenant il sait aussi pour Ina ? « Tout se sait un jour »…ça voudrait dire qu’il a également envoyé un sms à Kris ? Il commence à me taper sur le système cet enculé. Si je te trouve, je te promets que tu ne t’en tireras pas comme ça. En plus, si ma relation avec Ina devient publique, qui sait comment elle réagira… Je lâche un énorme soupir mental. Fais chier.
Lexy Sanders
Lexy Sanders
Date d'inscription : 15/12/2015
Mer 16 Mar - 17:01

Sanders
Lexy

Swatch
Ina

Ta gueule de bois
Mes lèvres avaient frôlé les siennes. Mon cœur avait sauté un battement. Oh oui tu les auras puisque je te les donnerais volontiers. Moi j'ai un pouvoir sur toi . Tant mieux si je ne suis pas la seule démunie quand on est ensemble, j'ai envie de me perdre dans tes yeux encore une fois. On se reverra Lexy et je ne te laisserais pas t'en tirer aussi facilement. C'est presque de la torture de me laisser ainsi, de couper le moment clé. Malgré tout, je n'aurais pas perdu mon temps à rester avec toi, si j'ai pu te toucher avec mes mots maladroits alors j'ai réussi ma journée. Je ne devrais pas me laisser aller à mes émotions ainsi mais c'est si bon.
Quand je sors de mes pensées elle était déjà sorti. J'aurais voulu la remercier ! J'attrape mon carnet et mon stylo et en arrache une feuille pour lui laisser le mot : "Je te suis infiniment reconnaissante."

Quand je sors de mes pensés elle est déjà sortit. J'aurais voulue la remercier ! J'attrape mon carnet et mon stylo et en arrache une feuille pour lui laisser le mot : "Je te suis infiniment reconnaissante."
Je sors de la cellule le coeur léger, le sourie léger. Notre dernier tête à tête c'est dérouler à la fin d'une journée de merde et celui-ci me fait commencer une bonne journée !
Ina B. Swatch
Ina B. Swatch
Date d'inscription : 01/11/2015
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