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Parle Moi

Jeu 18 Fév - 23:20

MERILL
Chad

Swatch
Ina

Deux tailles d’aiguille
En mordant à pleines dents dans mon croissant, je repense à la conversation d'hier, que j'ai eu avec cet homme le nouveau médecin de la prison, Chad. Malheureusement interrompue par des cries dans le couloir et des prisonniers à remettre en place. Malgré tout ça m'avait troublé. Tout d'abord je rencontre un homme de bons gouts, matures, rafraîchissant vue le climat glacial de cette prison. Quoique mon instinct au premier regard m'ait indiqué de me méfier, la conversation qu'on a eue ensuite ma rassurer. En réalité c'est surtout une phrase qui me trotte dans la tête depuis : "C'est ce qui me rapproche le plus de dieux.". C'était pour ça qu'il s'était tourné vers la médecine et qu'il la pratiquait encore. Réponse, à laquelle personne ne peut s'attendre, bien plus profond que ce que j'aurais imaginé, bien plus sombre que ce que j'aurais imaginé. Finalement, il avait ses secrets, personne ne se retrouve ici par hasard alors . Un jour, il faudra que je découvre pourquoi moi je suis ici. En tout cas il m'alléchait, j'avais envie de parler et d'entendre ses mots gracieux et bien choisis. Une véritable perle ici. Oui, j'avais envie de discuter avec lui et je ne pouvais pas quitter mon poste. Ah moins que quelque chose me pousse à aller à l'infirmerie. Je bois mon café d'une traite et attrape mon long manteau.

Mauvaise fille que je suis diabolique gardienne. Me voilà traîné le corps d'un prisonnier au sol, juste asse pour être comateux mais pas pour mériter de vrais gros soin. Moi aussi j'avais des bases en anatomie, je savais où faire mal, où tué et où neutralisé. Et puis ce type est un véritable connard qui rackette les Redweaks. Je n'abuse pas souvent de mon pouvoir, et je n'en suis pas vraiment fier, je ne vais pas essayer de me justifier, je suis humaine et j'aime me défouler.

Arrivée devant l'entrée je dépose le corps sur mes épaules avant d'enfoncer la porte et de déposer calmement le tout sur le premier lit que je trouve.

Ina B. Swatch
Ina B. Swatch
Date d'inscription : 01/11/2015
Ven 19 Fév - 3:51

MERRILL Chad

SWATCH Benedict Ina

DEUX TAILLES D'AIGUILLE



Une forme circulaire se fixe au creux de mon cerveau, elle semble tanguer de droite à gauche de façon très anarchique, putain c'est quoi ça. C'est comme s'il y avait un quelque chose, des formes qui oscillent brutalement dans un sens défini mais dont il m'était impossible de déterminer la nature. Laissons donc le temps insuffler un peu plus de clarté à ma pauvre tête meurtrie. Il y a d'autres éléments au panorama encore trouble de ma vision. Je suis … avachi sur … Des fiches sanitaires, donc je suis au travail … C'était bien le cas, je relevais mon torse vautré contre mon bureau pour me coller contre le dossier de mon siège confortable en cuir. Mes paupières s'agitèrent frénétiquement tandis que mes yeux effectuaient la mise au point. La galère, je m’étais endormi en plein travaux administratifs pour la première fois, et ça n'allait pas être la dernière à mon avis. Une fois complètement habitué à la luminosité de la pièce, je regardais le monstre courbé en face de moi, ce n'était qu'une horloge pas de quoi s'alarmer, elle affichait une heure avoisinant les « réveils forcés par la lumière du soleil » je ne sais pas si vous connaissez vous aussi, mais chez moi c'est très fréquent. Après un bref bâillement, je me levais brusquement, la montagne de boulot qui m’accablait ne permettait pas un tel relâchement. Toutefois tout réveil mérite son petit-déjeuner, je sortis donc du bureau, redressant la plaque avec mon nom sur la porte et allant chercher ma blouse de travail sur le porte-manteau. Ok, direction cafetière. La cigarette s'immisça instinctivement entre mes lèvres, j'allumais le gaz de la cuisinière de la salle de repos, mon bâton de feu rougit au contact de la flamme et j’entamais donc mon matinale jeu de fumée, il allait durer toute la journée évidemment … La cafetière prit le temps qu'il lui fallait pour bouillir et je me servis donc le qahwa que je bue d'une traite sans sucre. L'idée étant bien entendu d'ingurgité une grande quantité de caféine nécessaire à tenir toute la matinée, la dégustation de ce breuvage ne se faisait qu'à la pause de midi. Je quittais donc la salle de repos pour rejoindre de nouveau mon bureau, il était temps de finir la paperasse abandonnée la veille.

Quelques heures filèrent et la porte de l'infirmerie s'ouvrit, on y déposa apparemment un patient. Comment le savais-je ? L'infirmerie se situe juste en face de mon bureau, les grommellements du gardien étaient suffisamment perceptible pour que je comprenne que le prisonnier était dans l'incapacité de bouger ou était inconscient. Je soupirais, un peu en imaginant le manque de délicatesse du gardien pour amené cette chose inerte. Je sortis du bureau pour rejoindre les lits de l'infirmerie, l'identité du gardien importe peu cela dit, à vrai dire je ne me souviens même plus de son prénom et une fois qu'il sera sorti de la pièce j'aurai complètement oublié son existence. Le patient était donc allongé sur le ventre, les fesses à l'air … Ouuuuuh c'était pas beau à voir, un « kyste sacro-coccygien bien puruleux, à opérer de tout urgence, c'était certain. Je cherchais sa feuille de soin dans un coin de l'infirmerie pour y inscrire qu'il subira une opération chirurgicale. Je lui annonçait la nouvelle, il était bien trop occupé à gémir plutôt qu'à écouter ce que j'avais à lui dire, tant pis pour lui, je n'avais pas spécialement envie de jouer aujourd'hui alors il allait subir l'opération normale sans dérives de ma part. Je lui fit signer un papier qui me chargeait de toute les responsabilités en cas de problèmes fâcheux lors du passage au billard, en général ça en rassure plus d'un ou pas. Bon … J'ai globalement tout les outils à ma disposition et je suis tout seul. Ce n'est pas un problème, je suppose simplement que pour l'anesthésie générale, il n'a pas respecté les règles de jeun normalement obligatoire avant chaque anesthésie. Boarf un peu plus de challenge, il va juste falloir qu'il évite d'inhaler le contenu de son estomac par les poumons. Facile ! Je procède donc à la mise en place d'un cathéter pour injecter des antibiotique dans le sang puis une fois la poche vide. J'aseptise du mieux possible la pièce, je me munis de ma charlotte, de mon masque et de mes gants. C'est l'heure de l'anesthésie. Le patient endormi, je me tape un petit rail secret maison de l'opération aboutie sans accrocs. Quand soudain, on rentre dans la pièce d'à côté, brusquement, pour me poser un autre patient, je peux le voir à travers le hublot de la salle du bloc situé à l'intérieure de l'infirmerie. Bordel faut que je cache la coke ! Je me saisit du sachet pour l'insérer dans le rectum de ma victime préalablement lavée, personne n'irait fouiner par là au moins !

Chad Merrill
Chad Merrill
Chef du corps médical
Date d'inscription : 22/01/2016
Dim 21 Fév - 1:26

MERILL
Chad

Swatch
Ina

Deux tailles d’aiguille
Je ne m'attendais pas vraiment à me retrouver seul dans cette pièce aseptiser. Le silence se faisant bien trop présent je tend l'oreille pour entendre le moindre signe de vie. Des bruits d'origine indéterminée émanent de la pièce d'à coter, innocemment je passe ma tête dans l’entrebâillement de la pièce et tombe nez à nez avec une table d'opération. Bon elle était à plus d'un mètre de moi mais le choc visuel était si inattendu que je referme la porte machinalement. Retenant une nausée. La vue du sang ne me dégouttait pas mais ça fait toujours un petit effet de voir un scalpel ensanglanté. J'ai à peine aperçu le docteur.

"Celui-là est stable, prend ton temps."

N'ayant pas la force de rouvrir la porte je ne fais que crier ses mots à l'attention du docteur. J'en avais perdue les bonnes manières et m'étais mis à le tutoyer sans m'en rendre compte. Me voilà de nouveau seule et pour un petit bout de temps. Je balade mon regard, je me trouvais dans l'antre de la bête, je ne passais pas beaucoup de temps à l'infirmerie, juste le temps de déposer les blesser. J'inspecte chaque recoins comme si je cherchais quelque chose. Je m'amuse à retenir les moindres petits détails. Je vois la porte qui mène à son bureau, j'aurais bien envie d'y faire un petit tour et de fouiller ses tiroirs. Bon sang, c'est terrible quand votre curiosité n'est pas comblée. Enfin je crois que j'aurais été déçus. Il n'a pas vraiment l'air d'une personne matérialiste.
Combien d'heures Chad avait pu passer  dans cet endroit ? Comment pouvait-il supporter cette pièce ? Blanc immaculé à vous décoller la rétine, sans odeur, dénué de la moindre touche de décoration. J'imagine même pas l'ambiance d'un bloc opératoire, quoique ce ne soit pas ce qui doit préoccuper la plus en pleine chirurgie. J'imagine que cela doit être une habitude, et bien triste habitude.

Je me tourne vers la petite fenêtre, déjà ennuyer par la monotonie de la pièce.
Patience, patience devait être mon mot d'ordre. Comme seul accompagnement musical, les gémissements de ma victime.
Irrité je m'enferme dans mon cocon les écouteurs dans les oreilles.

Je sursaute quand j'entends une présence, un bruit derrière moi. Je me retourne et range précipitamment mon appareil pour faire un peu plus pros.

Ina B. Swatch
Ina B. Swatch
Date d'inscription : 01/11/2015
Dim 28 Fév - 19:24

MERRILL Chad

SWATCH Benedict Ina

DEUX TAILLES D'AIGUILLE



L'opération allait tout juste débuter, combien de fois ai-je du m'occuper du billard ? Il ne devait pas y avoir suffisamment de doigts chez un groupe de dix personnes pour les compter. Je suis d'ailleurs bien étonné de toujours pouvoir encore discerner les couleurs tellement ma rétine à été grillé par la lumière blanche. Soudain se qui devait arriver, arriva. La remontée gastrique commença à prendre du terrain, je devais intervenir. Hop, je plaçais donc une pompe sous forme de tuyau à l'intérieur de sa trachée pour retirer le contenu de l'estomac en prenant toute les précautions nécessaire pour ne rien abîmer, en plus d'être le médecin le plus efficace, il faut que reconnaître que mon matériel est aussi légendaire que mes qualités, garanti sans irritations. Le patient ne saura même pas qu'il avait un tuyau dans son corps. Une fois l'estomac vidé, je retirais la pompe et la véritable opération commença.

Ce genre d'opération est relativement simple, tout chirurgien qui se respecte est normalement apte à l'effectuer sans accroc et le véritable danger n'est finalement pas l'opération en elle même mais l'anesthésie. Il faut environ entre une demi-heure et une heure pour effectuer l'opération mais pour moi quelques coupes au bistouri suffiront pour régler le problème. Je pris donc mon instrument fétiche et je l'observai en trépignant, il reflétait mon visage masqué et la lueur avide dans mes yeux. Devais-je vraiment me contenter de ne seulement découper que la partie infectée ? Pourtant, il y a tant de chose à faire sur un corps humain et il m'est offert à moi sur cette table d'opération comme on présenterait un sacrifice à un Dieu … C'était à moi de juger si ce pleutre misérable méritait d'être soigné ou non … Peut être méritait-il que je lui coupe un tendon ou deux, ils sont si fragile que souffler dessus me suffirait à paralyser tout un membre …

Celui-là est stable, prend ton temps.


Quoi ? Une personne ici ?! Mes pensées nauséabondes repartirent comme elles étaient venus, je voulais voir qui avait le culot d'entrer dans ma salle opératoire, je consens que l'infirmerie soit un moulin mais il manquerait plus que mes opérations se transforment en fête foraine !
Mon buste se retourna violemment prêt à fusillé du regard l’intrus mais trop tard … La porte s'était déjà refermer … Quel drôle d'énergumène celui-là. En plus de foutre ces microbes partout, il a le toupet de ne pas s'excuser … Quoique finalement c'est une bonne chose, les postillons sont loin d'être très recommandables dans ce genre de situation. Mes pensées tourné vers l'inconnu de la porte, je me contentais d'une opération sommaire, fade et sans surprise, je me prenais même au jeu de ralentir mes capacités pour faire attendre le grossier personnage derrière la porte.

Je colla finalement un pansement médical adapté sur le sacrum du patient, rangea toute mes affaires pour enfin sortir de la salle en parlant d'une voix forte et déterminé.

PERSONNE NE VOUS A APPRIT LES R...


Je n'avais pas eu le temps de finir ma phrase que le son qui sortait de ma bouche devint nul, l'enquiquineuse n'était autre que Madame Swatch, une charmante gardienne que j'avais rencontré auparavant et dont la conversation avait été agréable. Mes yeux s'étaient perdu dans les siens, elle ne méritait visiblement pas une réprimande. Je me calmais quelques instant puis je retira mon masque pour reprendre un ton plus agréable, comme si de rien était.

Vous ici ? Si j'avais su je ne me serais pas permit de crier de cette façon.


Je me rapprocha donc de mon interlocutrice un peu embêté, pas de quoi en faire tout un fromage mais il aurait été bête de faire mauvaise impression à une femme qui n'avait visiblement pas sa place dans une prison mais dans un music-hall.
Je joignis mes mains contre ma poitrine et prit un air enfantin amusé, pour supplier.

Vous voulez bien me pardonner dites ?

Chad Merrill
Chad Merrill
Chef du corps médical
Date d'inscription : 22/01/2016
Mer 2 Mar - 13:30

MERILL
Chad

Swatch
Ina

Deux tailles d’aiguille
Je sursaute, les poils de mon corps s'hérissent quelques secondes, je ne m'attendais pas vraiment à ce qu'ont me cris dessus. Malgré ça il ne termine pas sa phrase, il n'avait pas non plus l'air de s'attendre à ce que je sois là. Il parut embêter, je ne compris pas vraiment pourquoi jusqu'à ce qu'il s'explique. C'était plutôt flatteur, je n'étais pas cette insupportable gardienne sans aucune manière sur qui on crie sans hésiter. Et dieu sait que certain sont insupportable. J'étais d'autant plus surprise que je ne l'avais jamais entendue crier.

D'un air enfantin il s'excuse, cela me fit sourire. Je n'étais pas la seule a essayer de faire bonne impression.

"Vous êtes tous pardonnez et puis je n'aurais pas dû rentrer comme ça."

Je me mis à penser qu'il n'y avait personne d'autre que lui dans le bloc opératoire . Et que j'avais été terriblement seul dans cette pièce. Remarque si cela avait été le contraire, j'aurais dû repartir bredouille. Je me demande presque si ce n'est pas un choix du médecin . Il n'a pas l'air ni d'avoir besoin d'aide ni d'en vouloir. Est-ce qu'il n'est pas social ? Nan ça ne doit s'appliquer qu'à son travail.

"Il n'y a pas beaucoup de monde pour vous aidez dans votre travail ... ?"

Je fis un tour sur moi-même pour confirmer ma phrase. J'avais vu rapidement une infirmière une fois, je n'avais jamais vraiment fait attention à ça. C'est étonnant pour une prison aussi violente, qu'il n'y est pas plus de personnels. Heureusement qu'on a un chirurgien, qui a l'air compétent en plus ! Je ne sais pas comment on s'est débrouillé pour ne pas encore avoir de mort.
J'aurais bien discuté un peu plus avec lui mais mon petit tour m'avait rappelé que j'étais venue pour une raison.  Je m'approche donc de son futur patient, il était dans les vapes. Je soupire :

" Il a reçu des coups dans les tibias, je pense qu'il aura surtout des bleus. Des coups dans les cotes et une clef de bras."

Je ne préférais pas trop m'avancer dans un diagnostic par peur de me ridiculiser. Je ne précise pas non plus qu'on s'est battue, je n'avais pas vraiment envie de transmettre une image de femme violente, les prisonniers m'assènent déjà bien assez cette image. Je recule un peu, j'allais pouvoir observer le docteur à l’œuvre. Il n'y avait pas de bien gros soin à faire mais c'était toujours intéressant d'observer des mimiques. Il a vraiment l'air d'avoir un rapport tout particulier avec la médecine mais je n'arrive pas vraiment à savoir lequel, peut-être qu'en l'observant ... ?


Ina B. Swatch
Ina B. Swatch
Date d'inscription : 01/11/2015
Jeu 3 Mar - 10:11

MERRILL Chad

SWATCH Benedict Ina

DEUX TAILLES D'AIGUILLE



Ina souriait … l'étirement de ses lèvres et le léger plissement de ses yeux la rendait craquante. C'était vraiment une belle femme. Mon travail chirurgicale terminé, mon esprit libre de toute pensée. Je me surprenait à contempler la grâce de la visiteuse. Son charme était digne d'une princesse disney et celle qui s'en rapprocherait le plus physiquement serait blanche-neige. Ina est une fille simple et sans artifices, c'est sûrement ce qui me plaît chez elle. Elle vient me voir avec sa bonne humeur, son teint pâle crémeux et doux, sa peau hydraté, ce petit nez malicieux, cette bouche finement sculpté, cette cascade de cheveux couronnant habilement son front, ses petites joues roses rebondit et ses grands yeux sombres en amande brillant de l'étincelle de l'avenir. Mais qu'est ce qu'elle fout là dans ce trou à rat !
Mais surtout qu'est ce qui me prend ! N'avais-je dont pas une aversion pour notre espèce ?! Peut être me suis-je prit un coup sur la tête pour tomber dans les bassesses de la contemplation sentimentale ? Il n'y a pourtant rien de scientifique là-dedans, ce sentiment d'affection était trop facile, basique. Ne m'étais-je pas absous de ce genre de facétie. Le pire c'est qu'au final, je ne savais rien d'elle. Qu'allait donc devenir notre relation ? Se posait elle autant de question que moi ? Non bien sûr que non, il n'y a bien que toi pour le faire Chad, t'es vraiment un taré de première.

Vous êtes tous pardonnez et puis je n'aurais pas dû rentrer comme ça.


Oh, comment pouvait on en vouloir à un ange pareil, mais il ne faut pas qu'elle sente quoi que ce soit vis à vis de ce que je pense d'elle, quel bon scientifique tomberait sous les charmes d'une femme. Elle pourrait penser que je suis un charlatan après tout, et elle aurait le droit, je le penserai moi si j'étais à sa place. Il faut que je reprenne le dessus sur mon émoi. Je lui répondit avec malice.

Tout à fait ! Il aurait suffit d'un petit rhume et l'opération se serait complexifié, mais si ça peux vous rassurer vous n'auriez pas mériter que je vous gronde pour autant. J'ai effectué des opérations bien plus tragiques que celle-ci dans des milieux bien plus hostiles à une opération chirurgicale.


Mettre en avant mes compétences n'avait rien de pédant, d'ostentatoire ou de m'as-tu vu ?! Et je ne voulait en aucun cas que ma visiteuse le prenne comme une démonstration de talent comme si un geek boutonneux vous expliquait sa stratégie dans un jargon complexe sur son dernier jeux-vidéo. J'essayais de vulgariser mes propos et de ne pas partir dans des détails trop précis, ou trop dégoûtant pour une personne qui ne connaît pas la réalité chirurgicale. Faisais-je ringard ? Avais-je envie de lui demander à haute voix. Mais rien ne sortait, il ne fallait surtout pas.

Il n'y a pas beaucoup de monde pour vous aidez dans votre travail ... ?


Encore une parole qui allait recevoir une réponse qui mettait en valeur mes grandes capacités … J'en étais presque gêné. C'est vrai, à la fin … Je passe pour qui moi à raconter à Ina ô combien Monsieur Merrill est si balèze qu'il n'a besoin de personne. Allait elle me détester pour mon arrogance ? Je me donnais tout le mal du monde en lui répondant à montrer que la vérité et ces mots que j'allais prononcer me dérangeait ...

Oui, je suis bel et bien tout seul, c'est un caprice de ma part ... J'ai viré toutes les infirmières qui ont travaillé ici. Je les trouvais franchement mauvaises et puis ... Elles me gênaient plus qu'autre chose.


Elle se retourna, je suivis le mouvement de son regard … Au oui c'est vrai ! Elle était bien venu pour quelque chose de précis, du travail encore j'imagine. Un solide gaillard était allongé dans un lit de l'infirmerie, visiblement dans les vapes, je remarquais quelques hématomes de loin et … des micro-coupures avec un angle incurvé presque invisible pour celui qui n'a pas l'oeil expert. Faite par des ongles de tailles moyens mais probablement féminin en vu de la taille. Puis Ina se mit à reparler pour m'expliquer la situation, je gardais ma brève analyse dans un coin pour lui donner pleine attention. Des bleus, des coups sur le tibia et … … … Une clef de bras ?! Une clef de bras n'étant pas un symptôme mais bien une technique de combat au corps à corps, comment pouvait elle savoir si le patient avait subi ce traitement puisqu'il était endormi et ne ressentait pas la douleur post-traumatique de ce fameux coup. Je me permis donc sans lui expliquer quoi que ce soit d'examiner en un bref coup d’œil les ongles de la main d'Ina, tout coïncidait parfaitement. C'était clair, soit Ina avait assisté à la scène et n'était pas intervenue (hypothèse finalement à écarter vu les résultats de la brève analyse de la main de madame Swatch), soit elle avait délibérément fait subir se traitement au pauvre prisonnier … Intéressant …

Justement puisque je suis tout seul, vous pourriez m'aider, rassurez vous comme vous l'avez dit ce n'est rien de bien méchant et vous vous en sortirez surement bien mieux que ces incapables d'infirmières. Il vous suffira de passer de l'Arnica en pommade sur les bleus, rien de plus enfantin n'est ce pas ? En attendant, je me prépare pour traiter la luxation du coude. Vous resterez bien avec moi jusqu'à son réveil pour savoir qui est la brute qui lui à fait subir ça, d'accord ?


Comment allait elle se sortir de cette situation ?
Chad Merrill
Chad Merrill
Chef du corps médical
Date d'inscription : 22/01/2016
Sam 5 Mar - 0:40

MERILL
Chad

Swatch
Ina

Deux tailles d’aiguille
Il m'épiait d'une drôle de façons, ça aurait pu être inquiétant pourtant, j'avais le sentiment que je devais le prendre comme un compliment, peut-être me trompais-je. Subir ainsi son regard était plutôt stressant. Que pouvait-il penser de moi ? Il avait l'air d'apprécier ma compagnie, mais il essaye peut-être juste d'entretenir une bonne relation entre collègues. De salles rumeurs traînent sur moi, peut-être qu'il craint juste de me mettre à dos.

Alors comme ça Chad préfère travailler seul. Il a presque l'air honteux de me l'avouer, il est vrai que faire renvoyer des collègues n'est pas des plus honorable. J'espère que c'est un mal pour un bien, il doit être débordé avec l'agitation ambiante. Pourtant, il avait apparemment du temps à me consacrer puisque qu'il ne me renvoya pas dans mon bureau. Il m'invita même à prendre sa place un instant ! Bon arrêtons de se poser tout un tas de questions sur son opinion, le fait est que là, il veut bien de moi alors je vais simplement laisser la suite des événements décider de notre relation.

Sa dernière phrase fait tic, alors que j'attrape habilement la pommade qu'il me tend, je réfléchis un instant. J'avais une excuse toute prête à lui servir au cas où il me demanderait pourquoi je reste près de lui : "Il a été tabassé, je vais le raccompagner jusqu'à sa cellule, je ne sais pas ce qu'il peut se passer entre le chemin de l'infirmerie et là-bas.". Seulement comme il l'avait souligné, il allait très certainement lui demandé des noms. J'aurais pu sur-enchérir, dire que cela était inutile parce que j'avais assisté à la bagarre, mais cela tiendrait vaguement debout et décidément, je n'aime pas mentir. Ça finir toujours par me retomber dans un coin de la gueule.

" La brute ? Je crois que dans l'histoire, c'est lui. Il a éprouvé un sentiment irrépressible de s'en prendre à une gardienne. J'ai bien essayé de le stopper, mais il n'aura trouvé satisfaction qu'une fois à terre ... Je vais me faire pardonner en le raccompagnant jusqu'à sa cellule."

Un semi-mensonge, on se rapproche de la vérité. Est-ce que le chirurgien va accepter ces salades, c'est un homme intelligent, est-ce que je suis convaincante ? Je ne veux pas passer pour une brute, jamais, à chaque personne que je rencontre dans cette prison, j'ai peur que ma réputation empoisonne le lien naissant. Il est hors de question que de telles futilités gâchent celle-là, Chad est un homme de goût, que j'apprécie particulièrement. Il m'intrigue et je ne supporterais pas que ma curiosité reste sur sa faim.

J'appliquais la pommade du mieux que je pouvais. Me comportant comme la parfaite infirmière absolument pas gêner par la fait de toucher quelqu'un, essayant d'être la plus efficace et douce. Je n'avais jamais finit sur un de ces lits moi, jamais blesser ou mis à terre pour l'instant. Si un jour ça m'arrivait, je devrais confier ma vie entre les mains de mon collègue. Est-ce que ça me rassure ? Et cette phrase me revient en tête "C'est ce qui me rapproche le plus de Dieu.". Il a réussit à me faire oublier la raison de ma venue en seulement quelques minutes, il doit m’envoûter. J'étais venue pour en apprendre plus sur ce que ça signifiait. Se considère-t-il comme un dieu ? Et quel valeur à une simple vie pour un dieu ?

"Vous savez Mr. Merrill, nous avons été coupés hier lors de notre discussion. Pourtant vous êtes resté accroché à mes pensées Vous n'aviez pas fini de me raconter ce dévouement pour ce travail. Vous m'avez abandonné avec une phrase alléchante. Vous savez être intrigant."

Je ris un peu de ma dernière phrase, de temps en temps il faut bien forcer un peu le sujet. Si on continue de se tourner autour comme ça, je n'apprendrais jamais rien. Mine de rien cela fait quand même du bien de pouvoir prononcer des pensées qui tournaient infiniment dans mon esprit.


Ina B. Swatch
Ina B. Swatch
Date d'inscription : 01/11/2015
Ven 15 Avr - 22:05

MERRILL Chad

SWATCH Benedict Ina

DEUX TAILLES D'AIGUILLE




La brute ? Je crois que dans l'histoire, c'est lui. Il a éprouvé un sentiment irrépressible de s'en prendre à une gardienne. J'ai bien essayé de le stopper, mais il n'aura trouvé satisfaction qu'une fois à terre ... Je vais me faire pardonner en le raccompagnant jusqu'à sa cellule.


Un petit sourire s'esquissa dans le creux de ma joue, le genre de sourire indépendant de la volonté et qui se dessine de lui même. J'essayais de cacher l'amusement qui découlait de cette dernière information. Chaque rose à ses piquants, je me demandais simplement si ces derniers allaient se pointer vers moi. L'idée qu'Ina pouvait être un potentiel danger pour moi me plut fortement. Non pas que le voulait, mais je trouvais que cette singularité l'embellissait.  Pauvre homme, ce prisonnier avait déguster et je ne pouvais pourtant m'empêcher de l'envier. Malgré la violence qu'il a du subir. Contraint par les piquants de la rose et pourtant si proche de son parfum et de ses pétales.  Honnêtement, il m'importait peu de savoir si oui ou non, le prisonnier était l'instigateur du grabuge ou non. La chose étant que dans n'importe quel cas de figure Ina avait toujours une place assise sur un petit fauteuil rubis garni de feuilles d'or.

Madame avait donc accepter de m'assister dans les soins s'étaient ainsi mise à appliquer la pommade avec de petits gestes soignés et précis. L'effort était d'autant plus appréciable, si elle le désirait elle pouvait bien être l'unique infirmière du service ça lui changerait peut être de la violence de la prison. Enfin ... Je rêve un peu trop.

Merci de ne pas avoir contourner la question, j'apprécie votre franchise. J'imagine qu'on ne peut pas faire autrement pour se faire respecter ici ...


Je ne désirais pas spécialement m'attarder sur ce point peut être était-ce un sujet délicat pour mon interlocutrice et je ne voulait pas la mettre mal à l'aise. Je suppose que je n'ai aucun droit de regard sur le travail des gardiens. Surtout que je n'en sortirai pas indemne, n'ayant pas la patte blanche, je ferais mieux de raviser tout jugement. Quelque chose me dit que je ne suis pas sorti d'affaire qui plus est. Quelque chose semblait troubler ma collègue à mesure que nous avancions dans nos tâches respectives.
Inconsciemment, ses mouvements étaient devenu plus secs, c'était léger mais je pouvait encore le sentir. Cette petite anxiété qui part du cerveau pour alourdir de quelques milligrammes tout les membres du corps.

Vous savez Mr. Merrill, nous avons été coupés hier lors de notre discussion. Pourtant vous êtes resté accroché à mes pensées Vous n'aviez pas fini de me raconter ce dévouement pour ce travail. Vous m'avez abandonné avec une phrase alléchante. Vous savez être intrigant.


Les choses sérieuses reprennent alors ! Quel bavard je peux être, j'en fais trop peut être ? C'est toujours mieux que pas assez. Quoi de mieux que de se faire quelques bêtises en se dévoilant petit à petit dans cette prison qui pourrait très bien se resserrer contre moi. Finalement, c'est bien ce qu'on appelle être sincère après tout. Comme il est doux de danser avec hardiesse dans un lit de braise, comment vas tu me voir Ina Benedict Swatch ? Comme un démon ou comme un ange ? Les deux aspects sont faux de toute façon. Qui serait encore assez bête pour encore croire au manichéisme ... Il faudra tout de même que tu choisisses, Ina Benedict Swatch !

Oh je vois très bien de quelle phrase vous voulez parler ! Je ne m'attendais pas à ce qu'elle vous fasse cet effet là, surtout que je suppose que vous n'avez pas la moindre idée de ce qu'elle signifie ... Effrayant n'est ce pas ?


Pour autant, il ne fallait pas non plus trop en dire tout de suite, recueillons plutôt ses pensées dans un premier temps.
Chad Merrill
Chad Merrill
Chef du corps médical
Date d'inscription : 22/01/2016
Mer 20 Avr - 23:07

MERILL
Chad

Swatch
Ina

Deux tailles d’aiguille
Le plus discrètement possible je guettais sa réaction. Que pouvait-il penser des actes de violence ? Si je n'avais jamais eu l'occasion de frôler sa personnalité plus tôt, j'aurais sans hésiter dit, qu'il en avait horreur. Après tout, c'est un médecin, mais voilà, Chad Merril n'était pas le genre d'homme qui se souciait de son prochain. Son léger sourire vient me conforter dans cette idée. Je reste figer quelques secondes, que je pouvais être anxieuse. Oh, comme c'était dangereux d'apprécier une autre personne. Je lui offrais de plus en plus mon cœur et surtout la possibilité de l’écraser à tous moment. Quoi de plus horrible que de décevoir une personne qu'on apprécie ? Pire, de paraître insignifiant à ses yeux. On m'aura répété que je ne devais jamais donner mon entière confiance, rester sur mes gardes. Au diable ces foutaises, je croquerais sans hésiter dans la pomme qu'on dit empoisonner, juste pour en voir le résultat.
Ce que j'ai obtenu jusqu'à maintenant ? Un sourire. Pas le genre de sourire qui apporte un rayon de soleil dans votre journée, le genre joueur et discret. Qui vient quand notre curiosité a été chatouillé. Impossible de déchiffrer les pensers de l'homme qui se tenait en face de moi.

Il me remercia pour ma franchise. Je rougis intérieurement, un peu honteuse. Finalement, est-ce que cela avait été vraiment nécessaire comme mise en scène ?
Sa dernière phrase m’inquiéta un peu. Je ne tenais pas à étaler mes convictions ici. Elles avaient déjà trop fait parler d'elle, et ont été trop remise en question pour que je sois moi-même confiante quand je les affirme. Je fus rassuré qu'il n'insiste pas dessus. Après tout, c'est moi qui suis venue l'écouter ! Il me laisse avec une phrase bien trop énigmatique pour me satisfaire. Je fis la moue un instant, cela aurait été trop facile n'est-ce pas ?

- Alors devrais-je avoir peur de vous ?

Je plante un intense regard dans le sien, stoppant toute action. Un sourire s'afficha sur mon visage, pour les mêmes raisons que celui de Chad tout à l'heure. La vraie question était : Est-ce que je dois me méfier de vous ? Car je n'ai pas peur, jamais. Je m'assurerais que tu me craignes toujours plus que je ne te crains et je pense qu'un regard habile pouvait le lire sur mon visage. Pourtant, je jouais de ça, qui se méfierait d'une femme comme moi ? C'était le moyen de protection que j'avais, la rage faisait partie du cycle éternel de ma vie. Un moyen d'oublier aussi. Je préférais avoir de mauvais souvenirs que des regrets. Tu ne serais pas le premier à t'attirer mes foudres.
Alors que je détourne le regard, je rajoute :

- Vous ne m'effrayez pas.

Une douceur exagérée, c'était immiscer dans ma voix. On aurait pu la confondre avec un murmure. Un murmure légèrement sensuel, intriguant. Voilà dans quel jeu je me lançais et il était sûr que j'allais m'y brûler les ailes, le tout est maintenant de savoir si cela en vaut le coup. Plus rien au monde à cet instant n'existe, à part lui et moi.
Ina B. Swatch
Ina B. Swatch
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Dim 24 Avr - 23:51

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SWATCH Benedict Ina

DEUX TAILLES D'AIGUILLE




Deux phrases, une dizaine de mots et pourtant l'organe cloîtré au plus profond de ma poitrine, protégé par une immense forteresse de glace se mettait à vibrer. Pendant trop longtemps j'ai croisé des rampants et des bouffes-merdes avides de stupidité qui peignait l'humanité avec mauvais goût et défécations. Une braise ardente, un brin de femme se tenait devant moi. Et j'étais pour la première fois de ma vie impuissant face à moi même. Pourtant la cause de tout ceci était de prime à abord tout ce qui a de plus lambda. Il n'y a rien dans ce corps dont je ne connaisse pas les secrets. Et si … Jamais par le plus grand des hasard elle se retrouverait sur le billard … Quelle en serait ma réaction ? Peut être allais-je pour la premier fois de ma vie expérimenter ce qu'était le stress professionnel. Une opération allait elle me poser pour la première fois de la difficulté ? Il me fallait chasser toutes ces pensées, une femme ne pouvait pas elle seule me chambouler de la sorte. Me faire douter, admettons pourquoi pas, laissons le bénéfice du doute. Mais de la à s'immiscer aussi profondément dans mon intimité ! Et madame qui attend des réponses à ses interrogations, réagit Chad. J'espère au moins que je n'ai pas l'air d'un poisson, la bouche ouverte et les yeux globuleux à force de réfléchir et d'être muet.

Je lui concède un moment de faiblesse, un tout petit, une canine vint goûter la tendre chaire d'une lèvre. Profites en … Vraiment …

Je me disais, ne craque pas, ne craque pas, c'est trop tôt ! Et puis tu l'as connaît pas véritablement cette donzelle. Le grand Chad ne flanche pourtant jamais , ce serait une défaite, de baisser la tête, de lui concéder la victoire ! Elle me manipulait comme un pantin entre ses doigts. Mais qu'elle ne le voit pas, pourvu qu'elle ne le voit pas … Cette gène qui germe dans mon ventre et qui papillonne doucement.

Vous savez je ne suis pas fou. Je ne me fait pas un film, j'ai lu dans son regard une tension. Nous nous battions l'un contre l'autre et contre soit même. Mais elle était peut être trop forte pour moi.

Je me mis à sourire et à échapper un petit gloussement, baissant la tête pour regarder ses chaussures, second moment de faiblesse … Qu'est ce qui m'arrive putain …

-Je me sentirais mal si vous aviez peur de moi vous savez, ça m'embêterait, cependant n'excluez pas cette possibilité de votre esprit on ne sait jamais mh ?!


Douce provocation de ma part, essayant un temps soit peu de conserver cette tension mystérieuse et sensuelle qui se formait.
Nos regards s'étaient joint depuis que je les avaient baissé et ses Iris brillaient de la même intensité Ina. Ne va pas trop loin Ina, nous ne sommes pas fait pour conversé tout les deux … Nous faisons partit de deux mondes trop différent l'un l'autre.

La médecine : C'est ce qui me rapproche le plus de Dieu. Vous savez, lorsque l'on effectue une opération chirurgicale. La plus importante des responsabilité plane au dessus de votre tête comme l'épée de Damoclès, la vie et la mort. Lorsque l'on opère, on entre dans une transe ou tout ce qu'il y a autour de vous n'existe plus. Il n'y a que vous, le patient, le problème et son allié le temps. Alors vous savez ce n'est pas arrogant de dire cela, je ne souhaite pas devenir Dieu. C'est la profession qui m'y oblige. Je ne doit pas être bon, je ne doit pas être excellent, je dois être parfait. Autrement dit il n'y a plus Chad Merrill mais une volonté supérieure qui guide le bistouri. Je ne pense pas que la médecine est une discipline théologique. Je suis en train de dire que la médecine est reine mère de tout et qu'elle mange absolument tout. Le pratiquant, le patient, tout y passe. C'est très lourd à porter.


Chad Merrill
Chad Merrill
Chef du corps médical
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Lun 25 Avr - 22:10

MERILL
Chad

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Ina

Deux tailles d’aiguille
Un silence s’installe comme si nous étions rester en apnée quelques secondes. Un regard furtif me suffit pour observer son visage figé. Cela m'amusa d'autant plus en voyant l'effet que j'avais fait, il avait même mieux marché qu'espérer. Le docteur sembla complètement happer incapable de réagir et comme je l'ai toujours fait, je mène la danse. Dieu sait que je vous ferais danser mon cher, si vous osez croiser mon regard de nouveau plus rien ne pourra détacher vos yeux des miens. Une alarme sonne dans votre tête, mais quel en ai réellement la signification ? Du désir, du danger, de l'étonnement ? Le mélange des trois serait encore plus savoureux. Je pouvais encore faire cet effet-là, alors, et je pouvais le faire à ce type d'hommes là. Cela m'amusa d'autant plus en voyant l'effet que j'avais fait, il avait même mieux marché qu'espérer. Je n'ai jamais pris meilleur décision que de vous rejoindre.

Il se décida finalement à me répondre une courte phrase, qui eut l'effet inverse que ce qu'il me suggérait. Je trouvais cela, presque attendrissant qu'il me dise de me méfier tout de même, ce serait plutôt à moi de dire cela. Malgré tout, je ne sais pas grand chose de vous encore et je ne doute pas que vous soyez pleins de surprises. Après tout, peut-être que ma vie sera entre vos mains un jour.

Après cela, il se lance dans une l'explication tant attendue de sa profession. Tout était dit de manière organiser, simple et intelligente à l'image du bonhomme en face de moi. Quand je l'écoutais, je me disais que c'était le genre de penser qui avait pu être plusieurs années à être structuré. Le genre de pensées qui tourmentent notre quotidien, qui peuvent tout le temps évoluer. Chirurgien, comme il le décrit, doit être un métier exécrablement dur, pourtant, je ne voyais pas les marques de fatigue sur son visage ou sur son corps. Il avait dirigé la conversation vers un ton un peu plus sérieux, alors je repris une voix plus naturelle quoique que toujours curieuse :

-Qu'est-ce qui peut bien vous motiver à continuer et à répéter une telle épreuve ? La reconnaissance, l'adrénaline ?

C'était deux choses que je pouvais tout à fait concevoir. Pourtant si la réponse était dans ma phrase, je serais un peu déçue. J'attendais de Chad Merril de la surprise, qu'il m'ouvre les portes sur un autre monde, rien que ça.

J'avais fini d'accomplir la tâche qu'il m'avait donnée et je me trouvais bien bête lorsque les deux mains en l'air pleines d'une substance gluante, je ne savais que faire que mes pattes. Demandent d'un petit sourire un peu d'aide. C'était bien ironique, la femme qui se veut implacablement forte et indépendante supplie presque du regard. Cela faisait aussi partie du jeu, en fait, il ne fallait pas couper la virilité à un homme trop vite. Il faut q'il se sente encore un peu utile et puis cela est bien agréable de se faire servir.

Ina B. Swatch
Ina B. Swatch
Date d'inscription : 01/11/2015
Mar 3 Mai - 1:45

MERRILL Chad

SWATCH Benedict Ina

DEUX TAILLES D'AIGUILLE




Les événements avaient prit une tournure dramatique, en effet j'étais à deux doigts de craquer devant le charme de ma camarade et de courber l'échine en sa présence. Il se serait fallu de peu et je me soumettais à son regard. Comme un oisillon au creux de la main de son prédateur, elle aurait pu ne faire qu'une bouche de moi. Seulement le destin jouant en ma faveur, les interrogations d'Ina qui auraient pu être déstabilisant agirent comme un second souffle qui permit de ré-oxygéner mon cerveau embrumé par la l'omniprésence de la gardienne. Ma réflexion m'immergea dans un état hors de toute temporalité où je pus reprendre mes esprits à foison. Le discours en soit n'avait pas temps d'importance à mes yeux. Certes il était juste, sans aucun doute mais son contenu ne m'était d'aucune utilité dans cette étrange affaire dont Ina est au centre. Il y a bien des choses que la médecine ne résout pas. Mais le bruit n'est qu'une aspiration au silence et bientôt ma voix se noie dans le vide et mes démons me hantent de nouveau. Les yeux d'Ina sont toujours là aussi pétillant de vigueur qu'avant et ils me font toujours le même effet, celui d'une balade interminable dans la profondeur de ces iris. Je ne peux plus la quitter des yeux et elle le sait …

Seulement, une phrase furtive s'immisce jusqu'à mon cerveau et me sort de ma contemplation, Ina veux toujours en découdre avec moi.

Qu'est-ce qui peut bien vous motiver à continuer et à répéter une telle épreuve ? La reconnaissance, l'adrénaline ?


Allons … Madame Swatch, pour qui me prenez vous ? Respectez vous et cessez de sortir de telles inepties. Pensez vous une seule seconde que je serais animer d'une quelconque manière par de telles facéties ridicules. La reconnaissance est une invention du faible qui souhaite se démarquer de sa misérable vie. S'il y parvient, en ressort-il changer de cette expérience ? Absolument pas, la reconnaissance n'est qu'un voile illusoire opaque dont la transparence démontre ô combien la quête de reconnaissance est inutile. Quand à l'adrénaline, ce serait beaucoup trop simple de ne se fier qu'à une hormone.

Je vous l'ai dit, il n'y a rien qui pousse et motive à l'épreuve. Ce n'est pas une entreprise que mon esprit envisage comme une possibilité. Elle est de l'ordre d'une force omnisciente en moi. Je ne peux m'envisager sans cela. Je n'ai aucun droit de pensée, c'est un instinct qui me dépasse.


Puis Ina vint me supplier de toute sa tendresse, les mains ouvertes, un peu d'aide pour la nettoyer. Coupant toute autres formes de pensées la requête de madame allait être assouvie et je revint accompagné d'une lingette nettoyante. Une envie de la passer moi même sur les mains d'une telle princesse me traversa mais cela pouvait paraître déplacer. Je ne savais pas comment me placer. La lingette entre mes mains, j'avais l'air perdu. Ina aide moi !


Chad Merrill
Chad Merrill
Chef du corps médical
Date d'inscription : 22/01/2016
Dim 8 Mai - 18:05

MERILL
Chad

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Deux tailles d’aiguille
Un besoin vital ? C'est ce qui s'appelle être dévoué au travail. Je paierais pour le docteur en pleine opération, rien que pour observer son regard. Il est difficile de l'imaginer ne répondre qu'à un instinct, même si j'ai réussi à le déstabiliser. On pourrait le traiter de "coincer", tellement il peut paraître froid et stoïque. J'en viens à me dire que peut-être, que si j'avais été un peu différente, peut-être plus chaleureuse ? Il ne m'aurait pas du tout considéré de la même façon, peut-être comme fragile ? Il est difficile de savoir quand on est réellement sincère, je ne saurais dire qu'est-ce qui me correspond le plus. Rien n'est gravé, même un homme aussi impassible que lui peut facilement tomber entre les griffes d'une femme, une faiblesse, j'ignore quelles sont les miennes. D'ailleurs, il est toujours temps pour moi, de jouer de mes charmes et de me jouer de Chad.

Son rapprochement soudain, me rappelle les centimètres qui nous séparent et lever la tête pour le voir ne me plaît guère. Alors je viens tirer du pied une chaise près de moi et viens me tenir debout sur celle-ci. Surplombant à peine Chad, désormais. De la même façon que précédemment, je viens planter mes yeux dans son regard perdu. Doucement, dans la plus grande délicatesse, je fis glisser la bout de tissu entre ses doigts jusqu'à ce qu'il soit complètement mien. Je me débarrasse de la substance gluante sur mes doigts et laisse planer un silence. La tension me plaisait de plus en plus et les quelques millimètres que séparaient nos deux corps n'arrangeaient rien. La situation et son expression m'arrachèrent un petit sourire amusé, satisfait. Mes mains ne tenaient plus le long de mon corps et l'une d'entre elles vient se nicher dans sa chevelure. Triturant une de ses mèches, je le torture encore un peu :

-Allons Mr.Merill, reprenez-vous.

J'abuse peut-être un peu, mais c'est délectable. Provoquer indécemment un tel exemple de sérieux et arriver à le toucher en plein cœur. Comment va régir notre chirurgien ? Est-ce que je vais trop loin à son gout ? Tant pis, je me serais bien amuser, au moins.
Ina B. Swatch
Ina B. Swatch
Date d'inscription : 01/11/2015
Mer 17 Aoû - 2:57

MERRILL Chad

SWATCH Benedict Ina

DEUX TAILLES D'AIGUILLE




Je vis Ina entreprendre une affaire plutôt inattendu, à vrai dire, elle s'était mis en quête d'un meuble pouvant de support. Elle jeta son dévolu sur une chaise qu'elle posa en face de moi. Je l'a regardai donc s'agiter, le sourcil relevé, stupéfait.
Elle se mit donc assez grossièrement à monter sur la chaise ... Bon sang madame Swatch c'est ridicule, une chaise est fait pour vous asseoir. La nature vous a fait bien plus petite que moi, acceptez le. Mais peut être n'avait-elle pas choisit ce stratagème à mon encontre plutôt que pour elle même. Voulait-elle se sentir plus grande ou au contraire que je me sente plus petit. Mmmh, peut importe les raisons, mon menton s'était relevé.
Cette conséquence au demeurant anecdotique était pour moi d'une importance capitale, personne ne me regardait de haut absolument personne et je bouillonnais de briser d'un mouvement les pieds de la chaise ... Me délecter des lois de l'apesanteur et voir les petits petons gracieux de la dame s'agiter avant de retrouver de nouveau le sol, couronner des débris de la chaise à la place qui sied le plus le monde qui m'entoure EN BAS.
Pourtant les pérégrinations de mon esprit aussi haut volait-elle ne pouvait accéder à la terre ferme, plafond de la réalité. Je me contentais donc de découvrir l'étrange sensation de crispation qui s'emparait de mon cou et qui le figeait. Un nouvel angle d'observation s'offrait à ma vue et tel un photographe fanatique mes yeux prenait cliché par cliché à chaque battement de cils les nouvelles courbes hautaines du visage d'Ina qui s'imposait à moi. Il ne m'a jamais paru plus beau.

Le regard vif de la gardienne était posé contre moi, je le suivais moi aussi du mieux que je pouvais si bien que j'en avais oublié l’existence du tissu qui se trouvait dans ma main et la caresse du frottement des fibres me chatouilla un peu tandis que l'échange se faisait avec un grande fluidité. Elle s'essuya les main avec la lingette qui disparut de la surface comme elle était venue. Je sentis une tension qui animait les bras d'Ina. Une main vint me surplomber et se blottir entre mes cheveux fins. Que ?! Voilà donc le premier contact physique qui s'opérait entre elle et moi, madame jouait avec moi et mes yeux se fermèrent pour essayer de mieux sentir la chaleur des doigts. Je n'aurais jamais du faire ça, mes sourcils auraient du se froncer ! Qui est-elle pour oser me toucher avec son appendice pleine de saucisses avariées et difformes. Une seule de mes mèches valait bien plus que l'ensemble d'une vie.
Et pourtant ... Me voilà à faire l'enfant ou même le chien, quoi ?! je me surpris à lâcher un minuscule gémissement, quelle honte. J'espère qu'elle n'avait rien entendu. Pourtant je me sentais d'une certaine façon prisonnier entre la politesse et cette madame. Je ne pouvais l'interrompre, lui faire retirer ces doigts ou l'incendier du regard.

Allons Mr.Merill, reprenez-vous.


Mes yeux s'ouvrirent et mes sourcils se froncèrent enfin, cette phrase avait eu l'effet d'un tilt. Si je ne pouvais réagir moi même, un autre rôle le ferait pour moi. Pourtant il était évident que si je ne m'étais pas mon cœur à l'ouvrage à cause de sentiment contraire mes mots et mes gestes ainsi paradoxales ne trompaient personne, le déni n'était que mensonge. Même la révolte était conditionné par Madame.

Retirez vos doigts ...


Elle ne pouvait croire à des paroles lâchées ainsi et qui brûlaient de dire le contraire.




Chad Merrill
Chad Merrill
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Date d'inscription : 22/01/2016
Sam 24 Sep - 23:56

MERILL
Chad

Swatch
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Deux tailles d’aiguille
Le doigt tournicotant doucement autour d'une mèche à la douceur égalée aux publicités, j'avais du mal à décrocher mon regard de l'épaisse masse noir qui couvrait sa tête, je phasais sur le dessus de son crâne, les images atteignait mon cerveau, mais aucune pensée ne l'animait. Comme si cet instant se trouvait en dehors de notre ligne temporel, oui, le temps c'était arrêté quelques instants et je n'aurais pas pu dire combien de secondes, c'étaient réellement écoulées. Le silence n'était dérangé que par le bruit étouffé d'un Chad perturbé et sa réponse était bien trop froide à mon goût. Retirer mes doigts, quelle idée absurde, et même s'il essayait d'en convaincre le monde, personne n'y croyait. Il essayait de se faire passer pour un tigre montrant les crocs, mais il ne sonnait que comme un chaton mordant mes doigts pendant que je le caresse. Je lâchai péniblement la petite martyrisée qui reprit de suite sa place. Mes mains frôlèrent ces joues comme pour lui donner espoir qu'elles le quitteraient enfin, mais, empreinte de leurs délicatesses, elles vinrent lui prendre la tête, le pouce passant aléatoirement sur sa tempe et les autres doigts doucement posés sur sa nuque. Le regard plongé dans le sien plus rien d'autre ne semblait exister.
En cet instant, quelque chose réunissait inévitablement ces deux corps comme si un mur derrière leurs dos les empêchait de reculer alors que leur deux billes marron se confrontaient.

- Pourquoi Mr. Merrill ?

Son visage et ses mots pouvaient paraître froids, mais une flamme allumait son regard.

- Pourquoi vous comporteriez-vous comme ça avec moi ?

Pas de sourire juste des mots.

- Rien n'est jamais simple avec vous.

Discrètement, l'emprise des doigts était un peu plus forte. Les fines lèvres s'approchèrent tout prêt de l'oreille attentive.

- Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond là-dedans et je n'arrive pas à savoir si c'est bien ou mal. Est-ce que je devrais vous surveiller Mr. Merrill ? Votre aura, il y a quelque chose qui pue, quelque chose qui glace le sang, pourtant rien n'y fait, je n'arrive pas à avoir peur.

La confession s'arrête un peu. Les visages, face à face, ne peuvent plus se mentir.
Je parcours un instant son visage, ses courbes, ses finesses, que peut-être, plus jamais je ne pourrait voir d'aussi prêt. Son visage n'avait jamais paru plus humain.

- Mr. Merrill expliquez-moi pourquoi il y a quelque chose qui me plaît chez vous ?

La question était justifiée, mais craignait de ne jamais avoir de réponse.
Ina B. Swatch
Ina B. Swatch
Date d'inscription : 01/11/2015
Dim 6 Nov - 22:20

MERRILL Chad

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Peu importe mes protestations mes mains ouvertes de stupeur trépidaient de cette mise en scène savamment orchestrées par ma chère collègue. Elle se moquait bien de se que je pouvais penser, pendant un court instant qui me parut durer une éternité tellement il était figé dans les méandres du temps. Elle était là en train de physiquement jouer avec moi. Avec cette petite mèche de cheveux qui n’était autre que mon pauvre esprit malmené dans les doigts fins et délicats de la gardienne. Mais le vice ne s’arrêtait pas là, elle ne souhaitait pas du moins pour l’instant annihilé ma volonté ou ma parole. Elle l’alimentait à sa manière tout en la rejetant. Force de sa contrariété, ses doigts se retirèrent au premier abord pour induire une caresse sur mes joues chaudes. Elles n’étaient pas rouge, je n’étais … Je ne pouvais … Je ne devais pas être gêné. Ainsi cette libération me parut comme un souffle réparateur de mon ego maltraité, mais ce n’était qu’un jeu. A l’instar du berger qui libère les moutons de son enclos, elle me guidait délicatement vers une nouvelle cellule qui se faisait de plus en plus petite. La prison dans la prison, quelle amusante mise en abîme.

Ah si je n’étais pas l’homme que j’étais, si j’étais un peu plus commun. Si je n’étais pas aussi emprunt de responsabilités si lourde, si je ne devais pas canalisé toute la médiocrité de l’Homme.
Je pourrai si facilement succomber avec délice à ce parfum si charmant sauvage et envoûtant.
« Heureux sont les simples d’esprits » comme le disait Mathieu.
Ses mains se disposèrent à son bon vouloir sur ma tête de ça de là. Moi j’étais figé.
Son regard se plongea une nouvelle fois à l’intérieur de moi. Je ne pouvais pas la quitter des yeux ni cligné, ce serait un nouvel aveux de faiblesse.
- Pourquoi Mr. Merrill ?


Mais je n’en sais rien moi, je ne comprends même pas ce que vous voullez dire par là. Qu’y a-t-il ? Vous vous posez des questions ? De l’incertitude ? Mais nous nageons en plein délire qui à l’emprise sur qui actuellement ? Ooooh je vois ! Peut être êtes vous dépassée par les événements. Alors vous aussi vous ne trouvez pas normal de tomber dans pareille bassesse que l’attirance ?
M’auriez vous enfin comprit Madame Swatch ? Permettez moi d’en douter vous n’avez pas l’air de vous faire dépasser par les événements. Je suis … Faible ?
- Pourquoi vous comporteriez-vous comme ça avec moi ?


Je ne sais pas … Ne m’en voulez pas !


Fis-je de manière instinctive sans réfléchir une seule seconde. La méthode de conditionnement par le regard était bien trop forte et les réponses fusaient sans que mon cerveau ne puisse réfléchir à quoi que ce soit. Elle continua dans son incertitude, dans son incapacité à me cerner puis tout à coup la délicatesse s’affermit, l’emprise se referma comme un piège à ours et Ina glissa délicatement à mon oreille et m’avoua finalement le véritablement questionnement suscités par ses phrases interrogatives. Ina m’avouait qu’elle trouvait qu’il y avait quelque chose de pas très nette en moi. Elle susurra à mon oreille quelques méthodes oppressives. Me faire surveiller, c’était belle et bien la gardienne qui parlait. Je semblait produire une sorte d’aura maléfique, que mon fort intérieure était glaçant et qu’elle se rassurait de me dire que rien n’y faisait, qu’elle était immunisé à mon poison.

Allons ... Cessez de vous fourvoyez de cette façon, bien sûr que vous avez peur mais votre ego ne le reconnaîtra jamais.


Ô comme cette phrase avait été jeter à la face d'un miroir reflétant ma propre image.

- Mr. Merrill expliquez-moi pourquoi il y a quelque chose qui me plaît chez vous ?


Vous croyez vous vraiment seule à vous poser ce genre de question ?


Chad Merrill
Chad Merrill
Chef du corps médical
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