FORUM FERMÉ
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

Prison de flamme

Sam 23 Sep - 22:07

L'incendie




14h - La sonnerie d'alarme tonne dans vos oreilles. C'est l'affolement général, des cris résonnent, de peur et d'euphorie. Tous vos sens sont en alerte. Vous pouvez sentir la fumer, rentrer et sortir de vos poumons. L'odeur de brûler envahit petit à petit les couloirs. Les gardiens et le personnel sont dépassés, certains tentent de retenir ce monstre de flammes, d'autres d'empêcher les prisonniers de piller et de s'enfuir. Comment la situation avait-elle pu dégénérer ainsi ? Comment avait commencer le feu ? Pas le temps de réfléchir, il faut que vous preniez une décision, et vite.
______________________________________________________


HRP : Voici donc le fameux rp de clôture du forum. Faites ce que vous voulez de votre personnage, le faire mourir, dire adieu à quelqu'un, le traumatiser, ... Mais le maître du jeu interviendra quand ce sera nécessaire pour mettre vos personnages dans la mouise et surtout faire avancer tout ça. Veillez à ne pas mettre trop de temps à venir là ou vous voulez en venir, car l'événement ne durera pas indéfiniment. Après la clôture de l'event, vous pourrez finir vos rp en cour, mais pas en commencer de nouveau. Si vous réinscrivez votre personnage sur le prochain forum, il faudra prendre cet évent en compte dans la fiche de présentation.

Rappelons que les consignes de sécurité lors d'un incendie sont normalement de se réunir dans la cour, mais ici, la situation à dégénéré.

Comme d'habitude, vous n'êtes pas obligé de dépasser les 10 lignes. Il n'y a pas d'ordre rp, on vous fait confiance pour rester actif et ne pas monopoliser le topic.

CET ÉVÉNEMENT SE PASSE L'APRÈS MIDI DU 25 novembre 2016

Sur ce, bon incendie !
Codage fait par Corpse²
Maître du jeu
Maître du jeu
Maître du jeu
Date d'inscription : 16/03/2015
Lun 25 Sep - 4:40
  • Des gens
  • Kristopher Moreau
Prison de flammes
En une seconde, la vie pouvait changer du tout au tout. Le brun n'en savait que trop bien. C'était quelque chose dont il avait fait l'expérience maintes fois au cours de sa vie. Notamment, quand il avait emprunté la voie du crime.

Il n'aurait pu se douter de ce qui se passerait aujourd'hui. En pleine réflexion, plongé dans son monde, le brun n'avait d'abord pas entendu les bruits alarmés des prisonniers. D'habitude, ils réagissaient ainsi en raison d'un ou d'une Carnivore s'approchant, ou bien d'un gardien de sécurité particulièrement violent et véreux. Il ignora ensuite les pas de courses. Mais quand il sentit l'odeur que produisait des flammes se nourrissant de ce qu'il trouvait et la fumée, il retourna dans son monde.

Par curiosité et par envie de survivre, il s'engouffra dans divers couloirs pour savoir par où il pouvait sortir. Mais... Il eut une toute autre pensée. Peu de gens, sinon personne ne lui importait dans la prison. Hormis Roxanne, étrangement. Pestant, il s'engouffra au travers de divers autres couloirs, ignorant les prisonniers et les consignes de sécurité.

-ROXANNE ! Hurla-t-il au travers de tout ce chaos



J'aime le fromage
Kristopher Moreau
Kristopher Moreau
Date d'inscription : 23/04/2016
Mar 26 Sep - 9:21
T'as jamais eu beaucoup de chance dans la vie Keysha. C'est peut-être pour ça que quand le feu s'était déclaré, tu étais enfermé dans les sous-sol. Y avait pas beaucoup d'air respirable, t'as été obligé de t'accroupir au sol pour garder une chance de survie.
C'est con, hein, la vida? Une seconde tout va bien, t'es enfermé pour avoir encore fait une connerie, et la suivante, tu tentes par tout les moyens de sortir, voyant peu à peu la fumée grandir, le feu se propageant bien trop vite à ton goût.

T'étais enfermée, seule. Personne ne penserait à aller vérifier dans la salle d'isolement. C'était bien ton jour tiens!
Tu as essayer de balancer la chaise en métal sur les barreaux et tu as manqué de te la prendre en pleine face. Tu as essayer de crocheter la serrure, mais un cadenas venait la renforcer, ta réputation te précédant.

C'est bête, mais presque deux ans auparavant, tu n'en aurai rien eu à foutre de crever ici et comme ça. Tu aurais rejoint ton frère et ta mère, pour toujours réunis. T'étais plus croyante depuis longtemps, mais aucun risque que t'aille au paradis de toute manière. Pourtant tu prias. Tu ne voulais pas mourir. Tu avais bien trop à perdre.
Tu supplias pour que quelqu'un, un gardien ou n'importe, comprenne que les sous-sol étaient déjà emplis de fumée, et qu'ils risquaient de faire une victime. Mais étais-tu la seule bloquée ici? Tu n'entendais que les cris venant d'en haut, des cellules que tu entendais s'ouvrir dans la précipitation.

Un instant, tu pensas à Daemon, souhaitant de tout ton coeur qu'il ait réussit à s'échapper de cet enfer. Pourquoi le feu s'était-il propagé si rapidement? Pourquoi maintenant?
Tu suffoquais. Il n'y avait plus vraiment d'air. L'inconvénient des sous-sol, c'est qu'il n'y a pas d'air, pas de fenêtre. La fumée avait donc tout le luxe de remplir l'espace confiné.

- Y a quelqu'un?! Je suis enfermée!


Tes pensées alourdies de fumée toxiques se dirigèrent vers deux gardiens. L'un deux penserait-il à venir te chercher? Ils avaient dû entendre parler de ton enfermement pour insolence. C'est des rumeurs qui vont vite.
Tu toussas, encore et encore. Tu avais trop à perdre, il fallait que tu vives. Galaad... Mierda! Etait-il sorti de là? Bordel, pourvu qu'il ne se la joue pas héro du jour en allant libérer les détenus et qu'il se tire d'ici vite fait.
Tu sentais tes poumons douloureux, ta tête te tournait. Que quelqu'un te libère, et vite. Tu pris ton écharpe, que tu ne quittais jamais et la posa sur ta bouche, filtrant vainement l'air vicié. Ton masque de fortune ne tiendrait pas longtemps si personne ne venait te libérer.

- A l'aide! QUE QUELQU'UN VIENNE!


Et tu toussas de plus belle. Ouais. Une belle journée de merde celle-là. Enfin! Tant que Galaad, Road et Daemon s'en sortait, tu n'avais aucun regret. C'était tout ce qui comptait. Dis nous Key', t'étais pas à moitié abrutie par la fumée? Si, je crois que tu délirais.
Tu secouas les barreaux, bien décidée à sortir. Tu n'abandonnerais pas. Pas cette fois.
Keysha Fuentes
Keysha Fuentes
Date d'inscription : 29/03/2015
Mar 17 Oct - 13:09
D'aussi loin que tu te souviennes, t'as jamais courus aussi vite. T'as jamais eu autant à perdre, alors tu n'as pas réfléchis. Quand l'alarme incendie a retenti et que tu as pu t'échapper de ta cellule, tu t'es mise à courir, sans penser une seconde que tu te dirigeais peut-être dans le sens des flammes.
C'est con, c'était pourtant pas une journée si merdique que ça, à la base. Mais en début d'après-midi, les choses avaient dégénérées et tu t'étais retrouvé au milieu d'une panique monstre, la menace d'une mort violente pesant sur l'ensemble de la prison.

Dans ses moments là, la consigne veut que vous vous réunissiez tous dans la cour, à l'abris des flammes. Mais non. Il n'y avait qu'une seule personne à qui tu pensais Alex, et il était hors de question que tu l'abandonnes au feu ravageant la prison.

- WILLY!

Tu étais rentré dans l'infirmerie, mais tu ne le trouvas nulle part. Il n'était plus là depuis longtemps, mais tu connaissais ton frère. Il ne sortirait pas sans avoir aidé les autres à s'en sortir. Un jour, c'est toi qui finirait par l'achever.
Voilà pourquoi tu te retrouvais à courir dans tous les couloirs, cherchant vainement ton frère. Putain mais où s'était-il encore fourré?!
Alexie Hammer
Alexie Hammer
Date d'inscription : 25/09/2016
Mar 17 Oct - 22:27
Roxanne était en train d’écrire dans sa chambre lorsque l’alarme se mit à résonner dans toute la prison. Le temps qu’elle réalise ce que ce son strident qui se répétait sans cesse voulait dire, elle ne réfléchit pas plus de deux secondes à ce qu’elle devait faire : la situation était simple, il fallait fuir avant d’être privé d’oxygène. Elle attrapa son carnet et ses deux tomes d’Alice au Pays des Merveilles, puis se dirigea calmement vers la sortie. Du moins, elle supposait que c’était par là qu’elle devait se rendre. La prison, avec ses supers gardiens si bien formés, ne lui avait jamais expliqué quoi faire en cas d’incendie. Elle supposa donc qu’il fallait se rendre dans le jardin ou dans la cour, à l’abri des flammes et de tout objet rendu potentiellement dangereux à cause du brasier ambiant.

Contrairement à tous les prisonniers autour d’elle, elle était bien loin de paniquer. Elle se dirigeait simplement en marchant d’un pas décidé vers la sortie du bâtiment, prête à écouter les possibles consignes qui lui seraient données une fois au point de ralliement, à l’abri.

La semelle de ses godasses claquait au rythme de ses pas le long des couloirs et des escaliers froids –quoi que non, vu l’événement en train de se produire, ils étaient plutôt à température ambiante, pour une fois- et Roxanne chantonnait cette jolie comptine pour enfant qu’elle connaissait si bien :

« London Bridge is falling down, falling down, falling down, London Bridge is falling down, my fair lady… »

La fumée, de plus en plus épaisse, aveuglait la jeune femme. Et elle, elle ne savait plus vraiment où elle se trouvait. Pourtant, elle s’était habituée à cette prison, depuis le temps… Sauf que là, elle n’arrivait plus à discerner à quel étage elle était, ou encore dans quel couloir elle devait tourner pour trouver la sortie. Prise de panique, elle lâcha ses cahiers en portant ses mains à sa bouche, essayant tant bien que mal de calmer une quinte de toux provoquée par la fumée environnante.

Au loin, il lui sembla que quelqu'un hurlait son prénom, mais l'écho se perdit dans les vapes grisâtres qui l'entouraient, ses oreilles sifflantes la déséquilibrait.
Sa nuque se raidit et ses poumons lui donnèrent l’impression d’être écrasés par une enclume. Elle n’arrivait plus à respirer. « Non… j’veux pas mourir comme ça, ce serait trop bête… », murmura-t-elle d'une voix atrocement faible. En réalisant à quel point elle était affaiblit, elle paniqua encore plus, elle voulut alors se mettre à quatre pattes par terre, se rappelant ce qu’on lui avait enseigné à l’école : c’était au sol qu’on avait le plus d’air encore respirable lorsqu’on était entourés par la fumée. Mais avant qu’elle n’eut le temps de faire quoi que ce soit, son cerveau se mit sur off et elle s’écroula au sol, inconsciente. Black out.
Roxanne Eberhardt
Roxanne Eberhardt
Date d'inscription : 22/12/2015
Mer 18 Oct - 5:01
  • Des gens
  • Kristopher Moreau
Prison de flammes
 L'horrible goût de la fumée s'installait dans la bouche du prisonnier alors qu'il cherchait celle qui avait hanté ses pensées en entendant soudainement l'alarme retentir partout dans la prison. Le feu s'était propagé rapidement. Trop rapidement, pour le mercenaire qui se frayait un chemin parmi la horde de prisonniers voulant s'enfuir. Il vit une bouteille d'eau au sol, sûrement tombée par accident. Kristopher arracha une bonne partie du manche de sa combinaison et prit la bouteille d'eau pour humidifier le tissu. Ceci fait, il repartit en recherche de la blonde, collant le morceau de tissu contre sa bouche pour mieux respirer.

-ROXANNE ! Hurla le prisonnier au travers du tissu.

Au final, le brun finit par trouver ce qu'il recherchait. Au travers de l'épais rideau de fumée, il y eut un moment d'éclaircie. Il entrevit la chevelure blonde de Roxanne. Presque aussitôt, Moreau se dirigea vers celle-ci et la secoua.

-ROXANNE ! Bordel, réveille-toi !

Prenant conscience que c'était la fumée qui la rendit sûrement inconsciente, il la souleva en la prenant par-dessus ses épaules et vit des livres couchés prés d'elle. N'hésitant pas, il les prit aussi avec lui, du mieux qu'il pouvait, avant de s'enfuir. L'alarme résonnait et au travers des haut-parleurs, il entendit les consignes de sécurité d'une voix automatisée. Bordel. Au bout d'un moment, il finit par trouver une sortie vers la cours, emportant avec lui dans ses poches ce qu'il avait trouvé.

Il allongea Roxanne au sol et retira le morceau de tissu sur sa bouche pour l'en poser sur son front. De quoi la réveiller, étant donné que le tissu était encore mouillée. Mais il ne perdit aucunement de temps. Ni une, ni deux, il lui fit le bouche-à-bouche, pour essayer de la faire respirer.

-Bordel Roxanne, respire ! Respire !

Et il le refit... Encore... Et encore...



J'aime le fromage
Kristopher Moreau
Kristopher Moreau
Date d'inscription : 23/04/2016
Jeu 19 Oct - 23:05
Moi qui pensais que j'allais passer une journée comme les autres, j'allais vraiment, mais alors VRAIMENT pas déçu du voyage. Après tout la journée se passait très bien jusqu'à ce que ce son horrible et continu vienne à mes oreilles. J'étais peut-être pas un génie mais je savais qu'il s'agissait d'un incendie, et vu le remue-ménage dans les couloirs je n'osais même pas imaginer le bordel qui se tramait. Là où j'étais le feu avait a peine commencé à se propager et j'aurais pu, je pense, sortir aider les détenus à l'extérieur du bâtiment et me mettre à l'abri, mais bon... c'était pas clairement ce à quoi je pensais actuellement. Ma sécurité après celle des autres hein ? J'espérais juste que l'on avait pas besoin de moi dehors parce que je comptais bien aider les personnes restantes à l'intérieur.

Je m'enfonçais peu à peu à l'intérieur du bazar et en venait presque à regretter de ne pas être sorti de ce foutu bâtiment. Tout, absolument tout sans exception, était en flammes. Je passais devant des cellules, des salles, n'ayant le temps de m'arrêter ni le choix vu l'intensité du feu, je ne pouvais qu'avancer, cherchant une seule et unique chose, la personne qui comptait le plus dans cette prison, Keysha. Je jetais mon regard partout, dans tous les coins espérant l'apercevoir mais je ne voyais rien d'autre que des détenus fuyant dans tous les sens et l'incendie grandissant, dévorant tout sur son passage.

J'avais la tête cachée dans mon t-shirt, mon bras cachant mon nez et ma bouche, je distinguais à peine devant moi à cause de la fumée je ne pouvais faire confiance qu'à une chose, mes oreilles et bien heureusement, elle m'ont été utile. Je fouillais le sous-sol, toujours à la recherche de Keysha et c'est à ce moment que j'entendis un cri.

- Y a quelqu'un?! Je suis enfermée! A l'aide! QUE QUELQU'UN VIENNE!

J'espérais que je ne délirais pas mais je croyais bien que c'était la voix de Keysha que j'entendais, ni une ni deux je fonçais en direction de l'appel n'espérant qu'une chose, qu'elle ne soit pas blessée et qu'elle puisse s'enfuir rapidement de cet enfer de flammes, moi j'avais encore du boulot. Arrivé devant la porte tu ne pouvais voir que de la fumée à l'intérieur, enfin voir était un bien grand mot. La porte était bel et bien fermée et j'avais clairement pas le temps de chercher mon trousseau de clé. Je sortais mon flingue et tirais sur la serrure de la porte. Pas bien malin me direz vous mais tant pis, je réfléchissais plus vraiment à ce moment. Je rentrais donc dans la salle cherchant frénétiquement Keysha quand je la vis à terre en face de moi. Mon sang ne fit qu'un tour en pensant au fait qu'elle puisse être morte, mais après un rapide check, je me rendais compte qu'elle respirais encore, difficilement mais elle respirait...

- Keysha... Me fait pas ça, j'ai besoin de toi, vis, vis pour nous s'il-te-plait !

Je la pris dans mes bras, je ne savais pas vraiment ce que je faisais, mon corps agissait pour moi et je marmonnais cette phrase en boucle dans ma barbe, n'ayant plus vraiment les idées claires. Je marchais rapidement dans les couloirs tentant vainement de trouver une quelconque sortie pour y déposer Key' mais tout semblait si loin et ma vue se troublait très rapidement, j'usais beaucoup trop d'oxygène, je sentais que j'allais bientôt m'évanouir mais une seule chose me tenait debout, nous n'étions pas en sûreté, puis je me faisais rapidement une idée de l'endroit où nous étions, purement instinctif mais je pouvais me rendre compte d'une chose, je ne pouvais atteindre la sortie dans mon état, impossible. La seule chose qui pouvait s'apparenter à de l'air frais dans l'aile où je me situais était la cour intérieure. Ni une ni deux j'y accourais tant bien que mal mes yeux étant emplis de fumée. L'idée de la cour n'était pas si géniale mais le seul moyen de nous en sortir, j'espérais seulement que celle-ci n'était pas trop endommagée encore par le feu.
Nous arrivions rapidement au point d'arrivée, je reconnaissais la cour par l'aura de ciel bleu que je distinguais encore à peine en regardant en l'air. Voyant ça je relâchais directement mes muscles, pas le temps de me réjouir que je tombais, d'asphyxie, sur l'herbe sèche, laissant à côté de moi Keysha toujours inconsciente. Mon corps ne répondait plus, j'étais comme aspiré dans un sommeil forcé, je n'espérais qu'une chose, que celui-ci ne soit pas éternel...
Galaad Harter
Galaad Harter
Date d'inscription : 09/05/2015
Jeu 19 Oct - 23:31
Tout était noir. Tout était silencieux. Et tu étais horriblement seule, Keysha. Bon sang, mais que se passait-il? Où était passé ta fureur de vivre? Où était passé ton envie de te battre et ton besoin de retrouver Galaad et les autres sains et saufs? Où étais-tu parti, corazon?

C'est quelques minutes après que tu ais poussé ton dernier cri que la fumée et l’asphyxie qui en découlait eurent raison de toi et que tu tombas, inconsciente. La chaleur n'avait de cesse d'augmenter et ton écharpe ne parvenait plus à retenir les fumées toxiques de la prison enflammée. Dans tes dernières pensées cohérentes, tu eus la vague impression d'entendre un bruit assourdissant avant de reconnaître la voix tant aimée de ton gardien. Tu crus avoir parlé mais tu n'en étais pas vraiment sûre. Peut-être étais-tu vraiment abrutie par le feu.

Tu as senti qu'on te soulevait mais après ça, tout était noir. Galaad t'avait-il vraiment trouvé ou était-ce ton imagination? Dios mio Keysha, t'avait-il cherché? S'était-il mit en danger pour toi? Tu allais le tuer. Si vous vous en sortiez. Ça promettait comme retrouvailles tiens! Fallait-il encore cependant que vous ne mourriez pas dans ce brasier.

Est-ce un souffle frais sur ta peau qui t'a permis de puiser dans tes dernière forces? Est-ce le vent sur ton visage qui t'a permis d'ouvrir à demi les yeux? Est-ce l'air pur qui t'a donné la force de respirer avant de t'étouffer violemment, ton corps affaibli tentant vainement de palier seul à la douleur et aux toxines.
Il t'as fallut quelques secondes pour comprendre que tu te trouvais dans la Cour Intérieure. Il t'as également fallut quelques secondes pour comprendre que quelqu'un était à côté de toi, inconscient, et que ce quelqu'un était ton copain, venu te chercher malgré le danger.

Tu as tenté de bouger, mais trop affaiblis, tu ne réussis qu'à poser ta main dans ses cheveux salis par la cendre.

- Gal'...! Por favor...

Ta voix était rauque, ton coeur battait à tout rompre. Tu avais peur qu'il ne réponde pas, peur qu'il ne se réveille pas. Vous n'étiez pas en sécurité ici. Vous étiez en sursis, et tu le savais parfaitement. Mais si Galaad ne se réveillait pas, qu'alliez vous donc devenir?
Keysha Fuentes
Keysha Fuentes
Date d'inscription : 29/03/2015
Dim 22 Oct - 16:57
- 25 Novembre 2016 -
Matin.

Qui aurait cru que la routine de la prison serait à ce point perturber ? Daemon avait depuis pris l’habitude de faire ce qu’on lui demandait de faire, lessive, repassage, nettoyage des espaces de groupes ou simplement se rendre à l’infirmerie pour ses soins habituels. Mais ces derniers temps, il avait de plus en plus de mal à respirer à cause de la fraîcheur de la prison. Son traitement avait été modifié par un médecin qui avait fait le déplacement spécialement pour lui afin d’examiner son cas. Surement un bronchiolite précoce...normalement passer l’âge de sept ans, l’enfant ne développe plus que de l’asthme voir des quintes de toux, mais il faut croire qu’il est un cas à part. Il était ce matin-là, cloué à son lit à l’infirmerie avec un gardien qui en profiter pour lire un roman. Au moins il n’avait pas à courir après les détenus, j’avais même entendu certains de ces collègues le féliciter pour avoir gagné à la courte paille. A croire que la vie du jeune homme était à parier...
Mais bien sûr quand l’envie se faisait trop grande, il ne trouvait pas mieux que de le menotter à la rambarde du lit. Au cas ou il avait dit au jeune homme. Croyait-il sérieusement qu’à ce moment précis il arriverait à se lever et passer par la porte de derrière et faire un huit cent mètre en sprintant ? Les gardiens le prenait vraiment pour un idiot et puis l’infirmier était partis à l’extérieur avec le médecin on ne sait trop où le laissant seul dans l’endroit la porte fermé à clé. Peut-être pouvait-il faire une sieste…

Après Midi.

Un horrible son le fait sursauter dans son lit. Une alarme ? Mais laquelle ? Ou est-il ? Pourquoi est-il attaché ? Merde le gardien n’était pas revenu ? Il s’asseya sentant tout de même un léger vertige pour le coup. Pourquoi tout le monde criaient ? Il regarda par la fenêtre où le ciel devenait de plus en plus gris, noir...noir ?! Il se pencha rapidement et se figea, un immense panache de fumée prenait une partie de la prison. Malheur un incendie ! Il devait sortir de là et … il ne pouvait pas il était attaché !

Vite une pince ou quelque chose ! Il observa rapidement autour de lui tentant de tirer le lit avec lui vers les armoires à la recherche d’un instrument. Pansement, Alcool, ruban rien de coupant ! Malheur ! Un cri lui parvint aux oreilles, son regard se fixa sur la porte de sortie peut-être pouvait il frapper et se faire entendre ! Ses poings martelèrent la porte, hurlant comme il le pouvait malgré sa douleur. La lumière s’éteignit, coupure mais l’alarme était toujours aussi stridente. Il hurla comme il pouvait entendant les pas précipités derrière la porte avant de sentir une odeur de brûlé.

“ Non...non me laissez pas ici ! Sortez moi de la ! “


Rien aucune personne derrière la porte, la fumée arriva sous la porte, le corps du jeune homme se crispa avant qu’il ne recule brutalement il appliqua ce qu’il savait il attrapa des draps et les mouilla grâce au petit lavabo et les posa dans l'entrebâillement pour éviter que la fumée n’entre et se rendit vers la fenêtre qu’il tenta d'ouvrir en vain. Dehors il voyait des silhouettes se rassemblant sur l’herbe loin des flammes. Pourquoi personnes n’était là pour l’aider ?! L’odeur se fit plus forte en plus de la chaleur. Puis une chaise ! Malgré son faible corps, il l’attrapa comme il put et se mit à frapper la vitre qui émit quelques bruits sourds. Un grand bruit percuta ces oreilles, une explosion ? Il continua avant de réussir à fissurer la vitre et de mettre un dernier coup avant que celle ci n’explose laissant l’air frais entrer. Et la il le vit, le gardien en bas rassemblant les détenus s’en étant sorti et Keysha...non Keysha ! Il la vit et tenta d’hurler son nom sous les hurlements de l’alarme. Mais il savait au fond de lui que personne n’allait l’entendre.

“ Keysha ! Quelqu’un aidez moi ! Je suis bloqué ! Gardien !”


Un quinte de toux lui prit subitement et là il vit le panache de fumée à ses pieds. Il ne pouvait pas sauter, il était toujours attaché ! Le cauchemar ne faisait que commencé.
Daemon C. Jones
Daemon C. Jones
Date d'inscription : 21/02/2016
Mar 24 Oct - 21:55
Y a pas grand chose qui te fais peur Alex, mais la perte de ton petit frère t'as toujours terrifiée. Tu as toujours veillé sur lui comme une mère le fait avec son enfant, comme une soeur le fait sur un frère et comme une amie le fait avec bienveillance et courage. C'est toi qui avait pris les choses en main quand, enfants, vous aviez découvert la véritable nature de votre père. C'est toi qui avait pris en charge votre avenir en signant un pacte avec le diable et en t'engageant auprès d'une "famille" sans foi ni loi. C'est toi, Alex, qui vous avez mené à cet enfer. Alors c'était à toi de réparer tes erreurs et de sauver ton frère.

T'es revenu sur tes pas quand tu as entendu un appel au secours lancé par une voix affaiblis par la fumée bien trop dense de la fournaise. Tu es entrée dans l'infirmerie, tu as vu les flammes danser devant une porte et la fumée qui y entrait. Tu n'as pas hésité une seconde, fouillant ça et là pour chercher une clé disparue depuis bien trop longtemps avant de défoncer la porte grâce à l'un des lits de l'infirmerie. Dans un craquement assourdissant tu as découvert un jeune homme qui n'était pas ton frère mais qui restait apeuré par le drame qui se jouait. Il était attaché au lit par des menottes.

Toi qui n'a jamais été du genre à aider les autres, ton instinct de grande soeur retrouva dans l'homme effrayé à l'idée de mourir un reste de peur enfantine. Ton frère était bien plus altruiste que tu ne le serai jamais, il était devenu médecin, une profession où l'on est amené à penser aux autres avant nous-même. Toi, qu'étais-tu à part le larbin de la mafia?
T'as pas vraiment réfléchis quand tu t'es approché pour crocheté la serrure des menottes à l'aide d'un scalpel. Pour un génie de l'informatique comme toi, débrouillarde par la force des choses et ayant dû te démerder seule pour gérer l'avenir alors à peine âgée de douze ans, les serrures, tu connaissais. Tu avais dû parfois t'introduire dans des locaux inviolables pour y pirater des systèmes.

Une fois que la serrure a sauté, tu as regardé le jeune homme, avisant si oui ou non il serait en état de courir. Une fois fait cela dit, tu as attrapé un chiffon pour te construire un masque de fortune, utilisant le lavabo.

- Maintenant tu cours te réfugier dehors avec les autres! Et ne t'avise pas de mourir ou j'aurai perdu mon temps et clairement, c'est pas mon genre! Bouge!

Toi et la gentillesse? Pas le temps, tu devais retrouver Willy.
Alexie Hammer
Alexie Hammer
Date d'inscription : 25/09/2016
Mar 21 Nov - 23:26
Cela faisait un moment qu'il n'arrivait plus dormir correctement à dormir. En fait Wilfrid, ne se souvenait plus vraiment comment bien dormir. Il ne se souvenait plus de beaucoup de chose. Quelques part, la seule chose dont il était certain c'est qu'il aimait sa soeur. Vraiment, qu'elle l'avait protégé et qu'à eux deux, ils pouvaient y arriver. Que cela soit contre le monde, contre tous. Quelque part, s'il y avait encore quelque chose à sauver, alors c'était elle.
Alexie était une des dernières choses, non la dernière chose qu'il lui permettait de ne pas définitivement sombrer. C'était une boussole morale, une boussole qui lui permettait de savoir qu'il fallait avancer... Qu'il y avait encore une possibilité de vivre.

Wilfrid savait que tout cela n'était pas sain. Il le savait très bien. Mais il n'avait aucune idée de comment vivre. De vivre réellement. Pas de faire semblant, comme il le faisait tout les jours, non de vraiment vivre. Il devenait fou de jalousie pour sa soeur, à vraie dire, il ne supportait pas l'idée que quelqu'un d'autre que lui puisse l'aimer.

La cigarette au bec, Will ouvrit calmement ses dossiers. Il était bien loin de l'infirmerie, travaillant un moment au côté de l'administration. C'était des tâches lourdes, des trucs simples et répétitives. Mais c'était important (question de crédit, tout ça). Il n'avait pas mangé ce midi, comme à sa (mauvaise) habitude. Il était bientôt 14h quand un bruit assourdissant ce fit entendre. Pendant un instant, Will resta interdit. C'était l'alarme incendie.

La première chose qui lui passa par la tête fut "Alexie!". Elle risquait d'être enfermé au fin fond d'une cellule. Condamné à mourir avec la fumé puis brulé. Will se leva d'un coup. En fait, il ne paniqua pas, terriblement concentré sur l'idée de retrouver sa soeur. A contre courant du mouvement, il s'avança vers les flammes.

S'il devait mourir pour sauver sa soeur, alors ça serait une bonne fin. Oui, au moins, il aurait vraiment fait quelque chose de bien. Des pensées suicidaires plein la tête, il s'avança vers la fumé. Tout devenait méconnaissables. Courbé vers le sol, Wil devait retourné vers l'infirmerie. Si elle le cherchait, elle serait là... Ou alors il faudrait aller la chercher dans les cellules et faire le tour de la prison. Il ne partirait pas sans elle.

Alors qu'il s'avançait, il entendit un éclatement de voix.

-ALEXIE !

Elle était là. Vraiment. Un sourire débile lui apparut sur le visage. Il s'approcha d'elle, lui attrapa la main et se dirigea vers la sortie. Il était fière d'elle. Alexie resterait à jamais la personne qui peut s'en sortir dans n'importe qu'elle situation. Il était vraiment soulagé.

-Et maintenant, on y va.

Ajouta-t-il difficilement. La fumé commençait à lui serrer terriblement la gorge. Ses yeux le piquaient. Mais au moins, ils allaient pouvoir s'en sortir.
Wilfrid Hammer
Wilfrid Hammer
Date d'inscription : 25/09/2016
Contenu sponsorisé

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: