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La nouvelle année sera-t-elle le début d'une seconde chance ? { Feat. Gaga Harter }

Mar 5 Jan - 20:45

 
Seconde chance ?
❝ Le cœur n'a jamais de rides, il n'a que des cicatrices. ❞

 
Cyrielle A. A. Reyesshaw • Tu es la nouvelle pensionnaire à Ciguèstraz. Que va-t-il t'ariver dès ton premier jour ? Seul le destin le sait. Crois-tu en le destin ?

 
Chapitre Premier. Partie Première • Une rencontre bizarre mène à des liens bizarres. Quel lien sortira de cette rencontre ? Un bon lien ou un mauvais lien ? Suivez l'histoire de nos deux personnages et vous le saurez !






Galaad Harter • Qui es-tu ? Cyrielle ne le sait pas. Elle le saura bientôt.

 

 
❝ Keep dreaming. ❞

 

 
Tu te réveilles doucement, bercée par les vibrations intenses de la voiture qui t’amènent à ton nouveau chez-toi. À Ciguèstraz. Tu appréhendes de plus en plus ta nouvelle situation, mais tu es aussi très curieuse par rapport à celle-ci. Tu te demandes comment se passera ta nouvelle vie, si elle sera bien, mauvaise, si elle sera calme, mouvementée. Bref, tu te poses plein de questions dès la sortie de ton état comateux.
La voiture. Celle d’un policier. Tu ne vois pas la couleur des phares illuminer la route matinale, non, tu vois simplement le béton gris, triste. Tu tournes la tête vers le chauffeur en tenu de travail. Tu le regardes de tes petits yeux colorés, comme si tu voulais le déchiffrer. Tu essayes d’engager la conversation, il te répond à chaque fois qu’il ne parle pas à ce qu’il transporte. Il te traiterait presque d’objets. Sympathique.

Tu arrives quelques minutes plus tard devant un grand établissement. L’homme qui t’a conduit te jeta presque en dehors de sa voiture, comme si celle-ci ne devait pas être plus souillée par une personne de ton genre. Quand il se retourne pour marcher vers l’entrée de la prison, tu ne peut pas t’empêcher de lui faire un doigt ; celui du milieu, cela va de soi. Ensuite, tu te mets à marcher tranquillement, comme si tu allais vers ta mort. Quoique, tu y allais peut-être, qui sait ?

Rentrés dans l’établissement, l’homme et toi, vous vous dirigez vers ce qu’il doit être l’accueil. Là-bas, il te laisse à la personne s’y trouvant et part comme s’il avait le feu à ses trousses. Tu le regardes d’un air désespéré, lâchant un « pauvre con » tout discret que tu l’as peut-être mimé.
La personne en face de toi te dépouilla de tes affaires, te laissant les objets qui t’étaient permis : ton insuline, ton pendentif, et ton zippo. Quoique, ce dernier, tu l’as caché dans ton soutien-gorge, ne voulant pas qu’il le voit.
Ensuite, il te donne le strict minimum comme ton uniforme et ton nécessaire de toilette. Il te montre ensuite sur un plan détaillé l’endroit exact de ta chmabre. Tu lui souris doucement avant de lui dire au revoir, et de partir.

Tu ne veux pas aller dans ta chambre dès maintenant, tu ne veux pas voir tes colocataires. Tu redoutes cette rencontre un peu parce que tu te sens toute petite, dans cet endroit gigantesque, mais aussi parce que tu penses que tu seras ridicule quand ils sauront ce que tu as fait. Ce n’était même pas des crimes à proprement parlé ! Du moins, à tes yeux, pas à ceux de la loi. Cependant, tu assumes tout ce que tu as fait, tu ne regrettes rien de tes gestes.

Bref, passons. Au lieu de te diriger vers l’endroit que la personne t’a gentiment montré, tu te rends dans un endroit que tu as vite repéré sur la carte. Autrement dit, tu montes vers le toit. Ce qui est logique, tu ne peux pas « descendre » vers le toit. Quoique... Mais ce serait bizarre. Du moins, ce serait dans une situation bizarre...

Arrivé dans ton futur havre de paix, tu essayes de trouver le meilleur endroit. Tu décides de te percher au plus haut, au plus caché des yeux curieux, dans un endroit où tu peux sentir le vent frais de ce beau premier janvier. Hé oui ! Tu es arrivé ici en ce jour de nouvelle année. Mais bon, cela ne change en rien tes petites habitudes. Tu laisses tes cheveux détachés s’envoler grâce au vent, et tu t’endors paisiblement.


  © Halloween

 
Cyrielle A. A. Reyesshaw
Cyrielle A. A. Reyesshaw
Date d'inscription : 29/12/2015
Dim 10 Jan - 0:38
Encore une journée de boulot, mais pas n'importe laquelle. La journée du 1er janvier. C'est ça que je regrettais le plus en fait en tant que gardien. Les vacances de Noël énormes où tu passes ta vie à rien glander alors que là je passe ma vie à faire la loi et à taper les détenus qui s'y croient un peu trop.. Tu parles des vacances de Noël ouais ?! Pfff...
Je m'étais donc levé sans grande conviction partait au boulot sans avoir vraiment la foi.
Mais bon, après tout, il n'y avait pas trop de merdier, les détenus étaient plutôt calmes, sans doute à cause de l'esprit des fêtes de fin d'année j'imagine, même si il y en avait toujours pour m'emmerder, et ce quelque soit l'époque.

Je déambulais donc dans les couloirs à la recherche d'un quelconque souci, ou une bagarre, ou quoi que ce soit, mais rien, rien du tout. Tout le monde semblait vaquer à ses occupations et il n'y avait que moi qui continuait d'errer sans but. Ainsi, je décidais donc de me faire un peu plaisir pour une fois et de prendre une pause bien méritée. Après tout, je n'avais croisé presque aucun gardien dans la journée, ils semblaient tous faire autre chose. J'allais me chercher une bière à un distributeur et m'en allait trouver l'endroit parfait pour me détendre sans être dérangé et je croyais bien avoir trouvé...

Le toit était l'endroit qui me semblait le plus adapté pour une longue pause. C'est vrai, on y trouve personne la plupart du temps et pour respirer, c'est le meilleur endroit de toute la prison. Je me dirigeais donc vers celui-ci, ayant hâte de pouvoir me poser sans avoir à écouter les détenus brailler, ou encore la DRH beugler dans mes oreilles à longueur de temps.

J'arrivais à destination, l'esprit vidé de toutes les mauvaises ondes que balançaient la prison toute entière et je passais le pas de la porte afin de rentrer sur le toit. Je prenais une grande bouffée d'air frais puis me dirigeais vers un bord du toit. Je m'asseyais dessus, les pieds pendant dans le vide et la tête ailleurs. J'ouvre ma bière et en boit une gorgée tranquillement. Je repense à ma vie d'avant, les bons moments passés en famille à cette période de Noël et du jour de l'An. Je souris puis m'allonge sur le rebord, la bière à la main, puis m'allume une clope, mes deux seuls amis pour cette jour de l'An j'en avais bien peur.
Mais peu de temps après avoir commencé à me détendre, j'entendais quelqu'un qui ouvrait à son tour la porte du toit. Je me demandais bien qui pouvait avoir envie de venir ici sachant que personne ne vient jamais. Je tourne la tête et voit, devant la porte, une jeune femme, seule qui semble chercher un endroit en particulier puis va se percher sur l'endroit le plus haut du toit. Je m'interrogeais à ce moment-là. Pourquoi une jeune femme viendrai ici, seule, un jour de Nouvel An. Après, je me rendais vite compte que je faisais la même chose je me disais qu'après tout, si elle avait envie de venir ici, elle avait qu'à le faire. Peu de temps avait passé et je m'étais assoupi, pas longtemps. Je décidais donc de me lever, la bière non terminée à la main et j'allais partir quand je me posais la question de savoir si la jeune fille que j'avais vu était toujours là.

Je m'en allais donc jeter un coup d'oeil et, en effet, elle était bien au même endroit qu'avant que je m'endorme. Et d'ailleurs je ne semblais pas être le seul à m'être assoupi puisqu'elle aussi semblait faire une bonne petite sieste. Je souriais puis m'apprêtais à partir. Je me retournais puis faisais un pas en avant. Mais bon, il fallait bien que j'en fasse une connerie, dans la journée, alors sans faire exprès je marchais sur une bouteille en plastique qui traînais par terre. Je ne l'avais pas vue et ça faisait un boucan du diable en plus ! Je baissais la tête et m'apprêtais à regarder pour voir si la femme s'était réveillée. J'espérais que non mais en même temps, comment ne pas se réveiller avec un bordel pareil...
Galaad Harter
Galaad Harter
Date d'inscription : 09/05/2015

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