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zak. ▬ diary.

Lun 6 Avr - 16:41
(ici ce sera pour la liste des rps - quand j'en aurai)
Zak Blood
Zak Blood
Date d'inscription : 30/03/2015
Lun 6 Avr - 16:41
Entrée 1 - arrivée.
Pendant tout le trajet, il avait refusé de regarder par la fenêtre.
On avait eu beau lui dire qu'il le regretterait. Que c'était la dernière fois qu'il pourrait contempler une telle vision. Regarder le monde d'en haut, tel un homme libre et fier. Car bientôt, son monde se réduirait à une simple île dont il ne pourrait jamais s'échapper. Oui, il aurait mieux fait de se nourrir de cette vue tant qu'il en était encore temps.
Il n'en avait cure.
Pendant tout le trajet, il avait arboré un rictus méprisant. L'expression d'un homme qui ne se laissait pas démonter. Il était celui qui était menotté, celui qui n'avait pas le choix ; mais tout, dans son comportement, laissait entendre que ce n'était là pour lui qu'une promenade de santé. La façon dont il s'était assis, avec une décontraction évidente. Ses yeux hautains. Le criminel irradiait la confiance, et avait la prestance d'un chef. On aurait presque pu croire qu'il était de son plein gré ; pire, qu'il était un roi se faisant escorter vers quelque visite officielle avec un autre chef d'état.
Zak Blood se rendait en prison comme il avait toujours désiré vivre : la tête haute.

L'hélicoptère se posa, et les surveillants n'eurent pas besoin de lui demander de se lever. Zak descendit de l'appareil de lui-même, posant les yeux sur la fameuse prison de Ciguèstraz - sa nouvelle maison, à côté d'aujourd'hui. Bien sûr, se faire arrêter et condamner ne faisait pas partie des plans de Zak. A vrai dire, cela le contrariait même sérieusement ; en prison, les choses étaient surveillées, il ne pourrait certainement pas laisser libre court à ses pulsions. Qui plus est, il ne se faisait guère d'idées sur ce que l'on disait de Ciguèstraz ; pour lui, ce n'était jamais qu'une propagande. La société n'avait aucune raison de bien traiter comme lui.
Bah, peu importait. C'était une île, avec ses quartiers, il y avait sans doute moyen de s'arranger. Il n'avait pas peur. Peut-être juste un peu d'inquiétude. Zak avait pris goût au fait d'être au sommet de la pyramide, toutefois, il n'était pas tout à fait sûr de pouvoir se réserver une place de choix dans la société carcérale. Il ne la connaissait pas véritablement. Il n'en savait que ceux que d'anciens taulards lui avaient dit. Ils lui avaient décrit une communauté, où régnait la loi du plus fort. Zak ne doutait pas d'être fort. Mais le plus fort ? Il ne pouvait pas le dire pour le moment.
Il n'écoutait même pas ce que les surveillants se disaient entre eux à son propos. Il devinait des regards emplis de malaise qui se posaient sur sa personne, et cela lui donnait envie de rire ; tant d'hypocrisie, tant de naïveté. Et c'étaient des gardiens de prison, peut-être ? Comment pouvaient-ils gérer des gens comme lui s'ils en avaient peur ? Il entendait quelques mots murmurés sur un ton prudent :
« … dangereux...
- … emmener au bloc A...
- … m'inquiète... »
Il aurait peut-être dû y prêter attention, bien sûr ; mais leur bavardage l'ennuyait plus qu'autre chose. Et surtout, il s'inquiétait pour Bryan. C'était peut-être la seule chose qu'il regrettait dans cette histoire : de l'avoir entraîné aussi loin. Il l'aimait bien, malgré tout. C'était sans doute l'une des rares personnes qui comptaient vraiment à ses yeux, aussi l'idée de l'avoir privé de liberté lui faisait mal. Car il savait que c'était lui - c'était lui qui lui avait découvrir ce monde. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'ils se retrouvent dans la même cellule. Sinon, cela risquait de fort mal se passer...
On lui fit signe d'avancer. Conservant son expression impassible, Zak obtempéra. D'abord prendre la température. Ensuite, il devrait agir.
Il ne se laisserait certainement pas avoir par cette prison.


Sa cellule était plutôt grande, c'était un bon point. Se frottant les poignets malmenés par le port de menottes, Zak s'installa au bureau qui lui était attribué. Après avoir fait le tour de la prison ainsi que des différents quartiers de la ville, il commençait à se faire une meilleure idée de l'endroit où il se trouvait. Et il était presque déçu. Bien sûr, ce n'était pas le genre de lieu dont il pourrait s'évader facilement ; mais il s'y attendait. Quand il avait appris qu'il allait sur une île, il s'était dit que cela serait sans doute difficile, à moins d'avoir des contacts avec l'extérieur. En revanche, tant de liberté était laissée aux prisonniers... c'en était risible car cela lui facilitait les choses.
Dès le lendemain, il commencerait à prendre contact avec certains prisonniers qui lui paraissaient prometteurs. Des gens qui renfermaient un certain potentiel de violence, et qui seraient très certainement intéressés par ce qu'il leur proposerait. L'union fait la force, dit-on. Zak comptait bien repérer tous ceux chez qui brûlait l'étincelle de l'ambition. Ceux qui ne pouvaient rien faire seul. Zak, lui, n'était pas seul. Ils étaient deux. Lui, et son meilleur ami.
Celui qui occupait le trône, et celui qui se tenait à ses côtés.


« Je t'ai dit de baisser les yeux quand je passais. Est-ce si difficile à comprendre ? »
Zak avait posé sa question sur un ton froid, presque désintéressé, assénant un nouveau coup de pied à sa victime. Ce n'était certes pas très élégant, mais c'était efficace : rien de mieux que de battre publiquement quelqu'un pour affirmer son statut de prédateur. Qui plus est, cela ne lui faisait absolument rien, de rouer quelqu'un de coup. Ce n'était pas comme s'il avait le choix : il n'avait pas ses outils, pas même un humble petit couteau - quoiqu'il aurait peut-être pu se servir de la version en plastique qu'ils recevaient au repas, il était persuadé que c'était possible si on s'y prenait bien -, il en était donc réduit à la force de ses bras.
« Alors ? Je t'ai posé une question. »
De sombres hématomes commençaient à fleurir sur toutes les parties visibles du corps de sa cible. Dans son dos, il entendait des murmures. Qui était-il, se demandaient-ils ? Juste un prisonnier. Quelqu'un comme eux, qui avait le droit au même traitement qu'eux. Eh bien, non, ce n'était pas ce que voulait Zak. Il se tiendrait au sommet de cette prison, ou il mourrait en essayant. Cela faisait quelques jours qu'il s'appliquait à imposer son autorité. Depuis le premier jour, en fait. Il ne se laissait pas faire. Il était celui qui agressait, et non l'inverse. Et il savait qu'il y avait pour couvrir ses arrières. Bryan avait beau l'air d'être un intello coincé, il n'était pas à sous-estimer ; il avait eu un bon professeur.
L'autre, à ses pieds, finit par lâcher :
« Je suis... désolé...
- Je te demande, je n'ai pas entendu ?
- Je te... présente... mes plus plates... excuses. »
Un sourire cruel illumina le visage de Zak. Il n'aimait pas les faibles. Aucun intérêt, ils auraient tout aussi bien ne pas exister. Toutefois, il devait reconnaître qu'ils étaient parfois bien utiles. Pour faire les corvées à sa place. Ou tout simplement pour se défouler. Zak lui asséna encore quelques coups bien sentis, et cette fois, ces derniers crevèrent la peau de sa victime, laissant s'écouler un sombre liquide. Puis il posa le pied sur son torse, et adressa un regard froid à ceux qui l'entouraient.
« A partir d'aujourd'hui, les choses vont changer. Je prends le pouvoir. Vous obéissez. C'est tout, celui qui a une objection à me faire n'a qu'à venir. Je l'attends de pied ferme. »
Zak avait bien choisi son moment. La majorité des prisonniers étaient réunis, et les gardiens qui étaient censés les surveiller étaient faibles et lâches. Il avait été très facile pour Zak de les intimider assez pour les convaincre de ne pas piper mot. Et c'était ce qui se passait. Aucun des surveillants ne disait rien. Ils tournaient sagement le dos, estimant que c'était préférable aux menaces qu'un criminel de l'envergure de Zak Blood avait proférées à leur encontre.
« Que ceux qui veulent le pouvoir sachent ceci. Ils pourront faire ce qu'ils voudront tant qu'ils me reconnaîtront comme chef. Les autres, ils peuvent aller m'attendre en enfer. »
Ayant fini son petit discours - court, car il n'y avait pas grand-chose à apprendre : il prenait le pouvoir, c'était tout ce dont ils avaient besoin de savoir -, Zak relâcha sa victime et leur tourna le dos. C'était très important ; en leur montrant le dos, il leur prouvait qu'il n'avait pas peur de ce qu'ils pouvaient faire une fois qu'il avait le dos tourné. Son père était peut-être un monstre, mais il lui avait beau appris, il devait au moins reconnaître ainsi.
C'est ainsi que commencèrent les Carnivors. Ils n'étaient que deux au départ, Bryan et lui, avec le soutien de quelques prisonniers éventuellement intéressés. Mais ce n'était pas un problème. Car bientôt, toute la prison leur appartenait, ou presque. Même les surveillants ne faisaient plus peur à Zak.
Tout cela, par la force de la violence et des mots.
Zak Blood
Zak Blood
Date d'inscription : 30/03/2015

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